Le CHU Sylvanus Olympio démarre l’année avec un sit-in du personnel 17 décembre 2017

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Le CHU Sylvanus Olympio démarre l’année avec un sit-in du personnel                                                                             17 décembre 2017
CHU Sylvanus Olympio

Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk

Le Togo est à la croisée des chemins depuis plusieurs décennies maintenant. Pas une seule année sans des mouvements d’humeur dans tous les secteurs d’activités. La santé et l’éducation sur le plan social, et la politique constituent les points d’attraction de la mal gouvernance de Faure Gnassingbé et son régime cinquantenaire.

Tout comme les enseignants qui ont donné le ton de l’année scolaire en cours avec une grève qui ne se lasse pas, le personnel soignant des hôpitaux du Togo regroupés au sein du Syndicat des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT), après plusieurs mois d’inactivités, reprend du service, parlant de mouvements d’humeur.

Au cours d’une Assemblée Générale tenue le 15 décembre dernier, le SYNPHOT a décidé d’observer un sit-in le 03 janvier 2018 de 7h à 10h pour manifester son mécontentement. Adopté à l’unanimité, ce sit-in constitue un préavis d’une grève qui fera mal, si les autorités qui ont malheureusement démissionné dans tous les domaines, n’y prennent garde. Il sera donc question, à travers ce sit-in annoncé, d’informer le gouvernement très contesté des couleurs que prendraient 2018 dans le secteur de la santé, si satisfaction n’est apportée à leurs revendications légitimes.

Sit-in de 7h à 10h est synonyme de refus d’intervention sur quelque patient que ce soit. On peut déjà imaginer les conséquences notamment des complications et pertes en vies humaines à enregistrer ne serait-ce que pour les 3h de sit-in des praticiens hospitalier du Togo.

En homme averti, le gouvernement qui a logiquement et techniquement atteint la ménopause de sa capacité à résoudre et régler les problèmes auxquels le personnel de l’administration publique est confronté, ferait mieux de lever le pied sur le statuquo, le silence et le refus d’entendre raison qui sont finalement érigés en règle de gouvernance, ou soit démissionner carrément pour faire place à d’autres compétences dignes, aptes et capables d’apporter satisfactions aux maux qui minent le développement du pays et empêchent le plein épanouissement du peuple Togolais.

Togo-Online.co.uk