Le CCPR engagé à faire des journalistes, l’éveil des consciences en matière des droits de l’homme

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Les rideaux sont tombés, officiellement en fin de semaine dernière à Lomé, sur l’atelier des journalistes sur le suivi de la mise en œuvre des recommandations de l’Examen Périodique Universel (EPU) et des Organes des Traités en matière des droits de l’homme.

Ouvert le 22 Décembre dernier au Centre pour l’Education Spirituelle et l’Apostolat des Laïcs (CESAL), sur initiative du Centre pour les Droits Civils et Politiques (CCPR), l’atelier a réuni plusieurs journalistes et professionnels de médias issus de différents organes, notamment de la presse en ligne, de la presse écrite, de la radio, de la télévision, etc.

En effet, durant deux (2) jours, les participants ont été outillés sur les difficultés auxquelles ils seront confrontés dans l’exercice de leur métier en rapport avec les mécanismes des Nations Unies sur les droits de l’homme, notamment le suivi de la mise en œuvre des différentes recommandations de l’Examen Périodique Universel et les Organes des Traités.

Les différentes thématiques abordées telles que les questions liées à l’évolution de la situation des droits civils et politiques au Togo, comprendre les mécanismes onusiens et leur fonctionnement, savoir faire la différence entre les Organes des Traités et l’EPU, rôle et apports des médias dans la vulgarisation des recommandations, les notions des rapports alternatifs, et principes fondamentaux du droit international.

Cette rencontre, a dit le Coordinateur Bureau Afrique du Centre pour les Droits Civils et Politiques (CCPR), André Kangni AFANOU, permettra aux participants d’être aguerris sur les questions du suivi de la mise en œuvre des recommandations de l’Examen Périodique Universel (EPU) en particulier, et sur les droits de l’homme en général. « Nous avons aujourd’hui réuni les journalistes pour leur expliquer quelle est l’importance de cette rencontre qui a eu lieu à Génève, mais surtout pour les périodes qui vont venir. Une fois que les recommandations sont sorties, quelle est la responsabilité des journalistes dans le suivi de la mise en œuvre de ces recommandations », a-t-il laissé entendre.

Avant de rajouter : « Parce que généralement, il y a beaucoup d’attention avant de participer à l’EPU et une fois que cet examen est terminé, les gens ont l’impression que tout est fini. Or c’est maintenant la phase la plus importante où tout commence, parce que les Nations Unies ont dit des choses que le gouvernement est obligé de respecter ».

Les participants, au sortir de cet atelier estiment être capables dorénavant, au regard des thématiques abordées à mener à bien les différentes responsabilités au sein de leurs organes et au-delà, la société.

Cette initiative vise essentiellement, selon le premier Responsable du Centre, à s’approprier le défi de la vulgarisation, par les journalistes, des recommandations formulées à l’endroit du Togo par les Nations Unies dans le cadre de l’examen périodique universel et surtout à avoir une approche technique dans le suivi de ces recommandations.

L’apothéose de cet atelier a débouché sur l’élaboration et la présentation du plan d’action individuel de vulgarisation et suivi des recommandations pour une implication effective des professionnels de médias.

Il faut rappeler que cet atelier qui se tiendra désormais de façon régulière à travers des cadres d’échanges périodiques avec l’organisation prochaine d’une table ronde avec les autorités, les acteurs du monde de la société civile et les défenseurs des droits de l’homme, a connu la présence des autorités administratives et politiques dont Madame la Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la justice, chargée des droits de l’homme, Nakpa Polo.

Fabien A.

Source : www.icilome.com