Un cas de fièvre hémorragique Lassa avait été confirmé vendredi dernier dans la région de Doufelgou (Kara). Le porteur était un homme de retour d’un long séjour au Nigeria.
Ce dernier est décédé, a indiqué mercredi le ministère de la Santé, malgré une prise en charge rapide à la ribavirine.
Aucun autre cas n’a été signalé.
Cette fièvre hémorragique est endémique dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, où elle infecte de 100 à 300.000 personnes par an dont 5 à 6.000 succombent.
Il n’existe à ce jour aucun vaccin contre ce virus qui représente un problème de santé publique.
Lassa se manifeste par une forte fièvre, des maux de tête, de gorge, des nausées, des vomissements et des douleurs musculaires, notamment. En cas de doute, il est prudent de consulter un médecin.
Le principal réservoir du virus est un petit rongeur péri-domestique. Il se transmet à l’homme par contact avec les excréments de l’animal.
Il n’existe à ce jour qu’une seule molécule ayant montré une efficacité contre Lassa. Il s’agit de la Ribavirine, un antiviral à large spectre contre les virus à ARN utilisé en particulier pour le traitement de l’hépatite C.
Malheureusement, ce traitement ne représente pas une solution satisfaisante au problème que pose la fièvre de Lassa : pour être efficace, la Ribavirine doit être administrée très précocement avant l’infection.
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