L’armée annonce un maillage du Togo pour retrouver les armes perdues Featured

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L’armée togolaise dénonce la violence des actes commis par les militants du Parti National Panafricain (PNP) de Me Tikpi Atchadam contre les forces de défense et de sécurité lors des manifestations du 19 août dernier. Le Colonel Inoussa Djibril, porte-parole des Forces armées togolaises (FAT) a rejeté toutes les accusations portées contre les militaires et estime que les agents ont respecté les consignes. L’officier annonce par ailleurs que des fouilles de terrain sont en cours pour récupérer toutes les armes arrachées par les manifestants.

« Nos soldats sont professionnels et ont observé la consigne qui était de ne pas tirer sur des civiles à mains-nues. Il est inconcevable qu’une force létale soit utilisée contre nos populations en temps de paix », a déclaré le Colonel Inoussa Djibril mercredi à la télévision nationale (TVT).

L’officier des FAT explique par ailleurs que les militaires pris en otage par les manifestants sur les lieux de la manifestation n’étaient pas en mission de répression de la foule.

« Nos hommes étaient en binôme pour protéger les sites névralgiques comme les banques et autres. Le commandement des forces de l’ordre a eu à donner des consignes que les militaires ne fassent pas usage de leurs armes contre les civiles, surtout en temps de paix. En s’engageant dans l’armée c’est pour le sacrifice suprême et il y a le respect scrupuleux de la vie humaine », a précisé le Col Djibril.

Pour le représentant des FAT, c’est dans ces circonstances que les armes retrouvées aux mains des manifestants ont été saisies.  Il affirme que les manifestants se sont servis des armes au commissariat ou auprès des militaires arrêtés à Sokodé qui n’ont pas fait usage de ces armes par respect des consignes données par leur hiérarchie.

Tout comme le gouvernement togolais en début de semaine, l’armée dénonce également le détournement d’images d’autres pays qui, selon lui, ont été attribuées au Togo.

« C’est le cas d’une vidéo montrant des éléments de la Brigade d’Intervention Rapide (BIR) en train de torturer deux jeunes gens arrêtés. Les gens ne doivent pas se fier aux images et aux informations circulant sur la toile. Ces images montrent encore une fois les mensonges grossiers qui sont véhiculés car lorsque vous regardez attentivement, l’accent des éléments du BIR dans cette vidéo n’est pas un accent togolais. L’appellation BIR peut se retrouver ailleurs comme au Cameroun. C’est une vidéo du Cameroun que les gens ont détournée », a justifié l’officier.

Appelant les populations à faire preuve de discernement, le Colonel Djibril annonce que des unités spéciales sont activement en train de travailler sur le terrain afin de retrouver les armes perdues.

TogoBreakingNews.info