Les carottes semblent être cuites pour les 360 volontaires nationaux qui, en fin de contrat, plaident pour une reprise de leur travail. 72 heures après leur sortie médiatique sur la question, l’Agence nationale de volontariat du Togo (ANVT) vient de faire sortir un communiqué indiquant que leur demande est en déphasage avec le Programme de Volontariat.
C’est un véritable rappel des principes du volontariat auquel s’est livrée l’Agence National de Volontariat au Togo suite à la sortie des volontaires des deux premières vagues.
D’entrée de jeu, l’agence que dirige Omar Agbagba indique dans son communiqué que le volontariat n’est pas un emploi.
« L’agence n’a pas pour objectif d’offrir des emplois aux volontaires nationaux qui s’engagent mais de leur offrir un créneau pour se faire une première expérience et améliorer leur employabilité qui leur permettra de décrocher des opportunités d’emploi ou de s’auto-employer dans l’avenir », précise le communiqué.
Dans le même temps, la note informe que le volontaire reste un demandeur d’emploi. Ce volontaire, poursuit le communiqué, est toujours en chômage, même en exerçant sa mission dans une structure donnée.
« Ainsi, les volontaires ayant fini leur mission ne retournent pas au chômage, puisqu’ils y sont depuis même leur entrée dans le volontariat « , résume-t-il
Pour finir l’ANVT rafraîchit la mémoire des uns et des autres en soutenant que le volontariat n’a pas pour finalité l’intégration tacite dans la fonction publique.
Cette sortie d’Omar Agbagba est comme un coup de massue pour ces 360 volontaires, qui comptant sur l’État pour se faire une situation, sont désormais contraints de voler de leurs propres ailes.
Du coup, c’est quasiment de la mer à boire pour eux quand on leur demande de surtout s’auto-employer dans un pays où le vrai accompagnement de l’entrepreneuriat peine à être une réalité.
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