Les syndicats des enseignants membres de la Synergie des Travailleurs du Togo (STT), haussent le ton. En Assemblée Générale extraordinaire jeudi à Lomé, de grandes décisions ont été prises pour faire entendre raison au gouvernement.
Les enseignants réunis dans des syndicats membres de la STT en ont marre du pouvoir togolais qui excelle dans le dilatoire et intimidation de tout genre.
Hier au Centre communautaire de Tokoin, la base a pris de grandes décisions pour exiger la libération de leurs camarades enseignants arrêtés à Kara, ainsi que certains élèves.
« Il y a eu d’autres camarades qui ont été arrêtés, ils sont au nombre de 4. Et au-delà de ces quatre-là, on nous apprend aujourd’hui (ndlr, jeudi) qu’il y a des élèves qui, hier (ndlr, mercredi), étaient sortis pour réclamer la libération de ces enseignants et qui ont été aussi appréhendés. Donc les camarades préviennent que si demain vendredi les camarades et les élèves arrêtés ne sont pas libérés, la FESEN et la CSET devraient se retirer du groupe de travail », a indiqué Nadou Lawson, Coordinatrice de la STT.
Selon la STT, ce retrait ne serait qu’un ultimatum. « S’ils ne sont pas libérés jusqu’à lundi prochain, alors personne ne travaille de lundi jusqu’à vendredi prochain. Et si de lundi jusqu’à vendredi, ils ne sont toujours pas libérés, la semaine sur-prochaine, nous allons marcher pour réclamer leur libération », a averti Nadou Lawson.
Rappelons que ces 4 enseignants ont été arrêtés arbitrairement alors qu’ils manifestaient pour réclamer la libération de leur camarade Claude Pelelem. Ce dernier a été libéré mercredi dernier.
A. Godfrey
Source : www.icilome.com