La crise socio-politique togolaise est le principal sujet abordé ce dimanche par presse électronique togolaise, qui digère mal la nouvelle suspension à une date ultérieure le dialogue politique.
« Dialogue inter-togolais : Faure Gnassingbé toujours objet de blocage », titre Icilome.
« En attendant la prochaine reprise des travaux, poursuivent nos confrères, on retient que pour une nouvelle fois, Faure Gnassingbé est au centre des ralentissements ».
Ce site d’informations, « autant déçu qu’amer », qualifie de « laconiques » les communiqués ayant sanctionné les pourparlers entre les parties prenantes au dialogue.
Il reconnait néanmoins qu’entre le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR) et la coalition de l’opposition, « les échanges ont évolué vers un consensus au retour à la Constitution Originelle de 1992 ».
Mais, rappelle-t-il, les protagonistes « ont clairement décliné que le parti au pouvoir conditionne le retour de la Constitution de 1992 à une candidature de Faure Gnassingbé à la présidentielle de 2020 », soulignant que « la coalition des 14 partis de l’opposition estime que c’est assez pour 3 mandats déjà consommés pour le fils du Général Eyadéma. »
Selon l’opposition, poursuit Icilome, le parti UNIR ou même la famille Gnassingbé regorge d’assez de Togolais dignes d’assurer la fonction présidentielle au moment où tous les signaux prouvent que la personne de Faure Gnassingbé «pose un problème à toute avancée socio-politique».
Sur le même sujet, le site d’informations Togotopnews s’exclame : « Dialogue inter togolais : encore une pause !».
L’agence Afreeprees, quant à elle, s’intéresse aux conclusions de la rencontre de la plateforme des organisations de la société civile africaine pour la promotion de la démocratie et la bonne gouvernance, qui s’est prononcée hier à Lomé, sur la situation sociopolitique que connaît le Togo depuis presque sept (07) mois.
Sous le titre « Crise politique togolaise: regroupée à Lomé, la société civile africaine appelle les acteurs politiques à un « sursaut patriotique » », Afreeprees informe que les représentants de ces organisations ont exhorté le peuple togolais à maintenir la voie du dialogue. « L’unique voie de sortie de crise au Togo selon eux », écrit-elle.
Rapportant les propos d’Adom Orphé, Vice-président du Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD), l’agence estime que « le peuple togolais ne doit pas être pris en otage par la rue et appelle les acteurs politiques à éviter de « confondre la foule dans la rue au peuple tout ensemble », soulignant que « la vérité des urnes n’est jamais la vérité de la rue ».
Source : www.icilome.com