La menace n’est plus virtuelle

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L’attaque informatique massive internationale affectant une centaine de pays et des dizaines d’entreprises et d’organisations est ‘d’un niveau sans précédent, a déclaré samedi l’Office européen des polices Europol.

Le Togo est épargné.

Une vague de cyberattaques simultanées affectait une centaine de pays samedi, touchant des dizaines d’entreprises et d’organisations à travers le monde, dont les hôpitaux britanniques et le constructeur français Renault.

Les autorités américaines et britanniques ont conseillé aux particuliers, entreprises et organisations touchés de ne pas payer les pirates informatiques qui exigent un paiement pour débloquer les ordinateurs infectés.

L’attaque serait de ‘portée mondiale’ et toucherait des organisations en Australie, en Belgique, en France, en Allemagne, en Italie et au Mexique, ont indiqué les analystes de l’entreprise de sécurité informatique Forcepoint Security Labs.

Faure Gnassingbé visite en août 2016 le siège de la société israélienne de cybersécurité Cybergim

Cette attaque sans précédent préfigure ce que pourrait être un prochain conflit mondial.

Si le Togo a cette fois-ci été épargné, il pourrait constituer une prochaine cible des hackers en mettant en péril tout le fonctionnement de l’Etat et du secteur privé en s’attaquant aux hôpitaux, à la centrale électrique, à l’aéroport aux banques, aux opérateurs téléphoniques et aux ordinateurs des entreprises.

La cybersécurité est une préoccupation majeure des autorités togolaises bien conscientes que le développement des technologies, nécessaires au développement, doit aussi s’accompagner d’un véritable politique de prévention contre les pirates.

Republic Of Togo