Des tonnes de papier utilisées, des imprimantes au bord de l’asphyxie, l’administration togolaise n’a pas encore fait le saut vers la dématérialisation, même partielle.
Dommage car ces méthodes du passé coûtent cher et ne procèdent pas de la protection de l’environnement.
La première institution à franchir vraiment le pas est le Parlement. Avec le soutien de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) toute l’activité sera à terme digitalisée : documents administratifs internes, propositions et projets de loi, correspondances …
Les députés, équipés de smartphones ou de tablettes, pourront disposer à tout moment des documents officiels de l’Assemblée et donc travailler plus efficacement.
L’image de l’élu transportant sous le bras des dizaines de dossiers ne sera plus bientôt qu’un vieux souvenir.
La dématérialisation est une suite d’opérations qui transforme des documents papier en fichiers numériques.
Deux formes de dématérialisation coexistent, d’une part, la dématérialisation dite « native » qui consiste à recevoir directement des documents entrants sous forme de données ou informations numériques. Et d’autre part, la dématérialisation dite duplicative de documents et courriers reçus au format papier puis dématérialisés grâce à des opérations plus ou moins automatisées permettant de valoriser l’information et son traitement.
Les pouvoirs publics espèrent dématérialiser toute l’administration et les documents officiels. Mais deux conditions sont requises, disposer d’un réseau internet rapide et d’un taux minimum d’équipement de la population en téléphones portables de nouvelle génération, de tablettes ou d’ordinateurs.
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