La décentralisation est un droit constitutionnel, rappelle Louis Efoé Attiogbé

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Dans une tribune relayée par emergence-togo.com, le Vice-président de la Novation internationale (une association des droits de l’Homme), Louis EFoé Attiogbé, traite de la question de la décentralisation. Selon lui, tôt ou tard, les élections locales auront lieu. Toutefois, le plus tôt serait le mieux, incite-t-il.

« Depuis la Constitution du 14 octobre 1992, le Togo a opté pour une réforme de l’organisation administrative fondée sur le principe de la décentralisation », affirme-t-il dès le début de son document.

Avant d’ajouter qu’elle « s’inscrit dans un cadre juridique énoncé par la Constitution du 14 octobre 1992 et complété par la loi n° 98-006 du 11 février 1998 portant décentralisation au Togo ».

Il a ensuite égrené toutes les lois qui obligent les gouvernants à organiser les élections locales, donc baliser la voie à la décentralisation.

Sans ambages, il estime que le régime cinquantenaire a peur d’organiser les locales. Autrement, se demande-t-il, « pourquoi a-t-il des difficultés à appliquer des textes aussi clairs qui doivent permettre aux administrés d’être administrés par eux-mêmes et de participer à la gestion du pays ? »

En dépit de la volonté manifeste des autorités de ne pas convoquer ce scrutin, le processus de la décentralisation au Togo est « irréversible », insiste Louis Efoé Attiogbé.

« Alors, pour le plein développement de notre pays, le gouvernement doit revoir la vitesse du processus », invite le vice-président de la Novation internationale.

A.H.

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