La pluie de ce 24 juin a entraîné des fuites, inondant une partie du hall des départs de l’aérogare de Lomé. Le Directeur général de la Société Aéroportuaire de Lomé Tokoin (SALT), en tentant de répondre aux critiques, en rajoute à la confusion.
Ce n’est pas la première fois que le hall des départs de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadéma (AIGE) est inondé. Les images des fuites d’eau qui l’ont rendu impraticable le lundi dernier avec des pots posés un peu partout au sol pour recueillir de l’eau qui suinte de la toiture ont fait le tour du monde. Et rendu mal à aise ses premiers responsables.
Comme à son habitude, Gnama Latta, le Directeur général de la Société Aéroportuaire de Lomé Lomé Tokoin sort de silence, non pas pour reconnaître que le joyau qui a coûté, selon les sources, 150 milliards de FCFA aux contribuables, a été mal fait et situer les responsabilités, mais pour démentir et minimiser le triste spectacle offert au public ce 24 juin.
En effet, écrit-il, c’est la première fois que la toiture de l’aérogare laisse passer l’eau de pluie. Et d’ajouter : « C’est une situation désagréable, due à un débordement du collecteur principal, situé sur le toit de l’aérogare. Ce dysfonctionnement est lié à la forte intensité de la pluie combiné d’un vent violent en un laps de temps ».
Le patron de la SALT va loin en soulignant que « ce désagrément est certes malheureux, mais est loin d’être une honte pour le pays et ne remet pas en cause la qualité des installations. Nous avons eu la malchance d’être victime d’une perturbation météorologique, qui peut arriver partout et à n’importe qui ».
Cette sortie, loin d’éclairer l’opinion nationale et internationale, en rajoute à la confusion. Tout le monde sait que M. Latta a un faible pour la réalité.
La vérité ici est que les travaux ont été mal faits, des matériels de qualité douteuse ont été utilisés. Conséquence, moindre « intempérie » comme lui-même l’appelle, l’AIGE qui « reste un joyau pour notre pays et s’efforce à maintenir le cap du leadership en matière de sûreté et de sécurité aéroportuaire dans la sous-région » prend l’eau.
A.H.
Source : www.icilome.com