La Concertation Nationale de la Société Civile (CNSC) veut voir ses recommandations formulées en 2015 sur le fichier électoral mises en œuvre avant les prochaines législatives au Togo. Pour ce faire, elle a organisé lundi à Lomé une journée de réflexion en appui au processus électoral sur le thème « l’impact des pièces d’état civil sur le fichier électoral » rôle et responsabilités des acteurs « .
L’objectif de la rencontre, selon le Directeur exécutif de la CNSC a été d’attirer l’attention des différentes parties prenantes pour prendre des dispositions afin que lors des prochaines législatives le fichier électoral soit accepté par tous.
« Nous ne voulons plus attendre le début ou la fin de l’enroulement des électeurs pour faire sortir les insuffisances au niveau du fichier électoral. Nous avons déjà appuyé le processus électoral en 2015 et nous savons par exemple qu’il y a une corrélation entre le fichier électoral et l’état civil « , a indiqué Franck Kepomey.
Et pour avoir déjà été associé au processus électoral lors de la présidentielle dernière, la CNSC a eu à formuler des recommandations.
Ces recommandations, souligne, M. Kepomey doivent être mises en œuvre pour aboutir à une élection paisible, transparente, démocratique prochainement.
Il a été recommandé au gouvernement d’améliorer l’état civil des populations, et à la CENI de clarifier le fichier électoral, de faire des agencements pour avoir un fichier électoral de discussion conformément à l’article 123 du code électoral et surtout de procéder à un audit du fichier électoral.
« Nous avions constaté en 2015 que 70% des inscrits sur le fichier électoral sont faits sur la base des témoignages; ce qui veut dire que celui-ci doit être épuré pour aboutir à un résultat fiable dorénavant », a ajouté Franck Kepomey.
Pour rappel, au Togo depuis fort longtemps 90% des causes de contestations des élections sont liées au fichier électoral.
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