La CDPA à la conquête d’Atakpamé avant les prochaines élections

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Une délégation de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA) conduite par sa secrétaire générale, Brigitte Adjamagbo-Johnson s’est entretenue avec les membres du comité directeur et ses militants ainsi qu’une foule le week-end dernier au complexe sportif d’Atakpamé à (158 km de Lomé).

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la détermination et la mobilisation des fils et filles du Grand-Ogou pour l’alternance au Togo. Elle a permis à la délégation d’instruire ses sympathisants sur les réalités actuelles du pays notamment la situation sociopolitique au Togo et surtout dans le Grand-Ogou, les réformes constitutionnelles et institutionnelles, la décentralisation et les élections locales.

Mme Adjamagbo-Johnson a expliqué que depuis des années le régime présidentiel s’emploi a divisé les ethnies que compose le Grand-Ogou d’où la difficile cohabitation  et le manque d’avancée au niveau des acquis des chefs traditionnels.

Elle a lancé un appel au regroupement de toutes les forces démocratiques pour continuer la lutte afin que tout rentre dans les normes.

« C’est dans cette logique que cette tournée est organisée pour réveiller la conscience des uns et des autres en leurs faisant comprendre leurs droits et la nécessité du retour de la constitution de 1992 », a-t-elle poursuivi.

Le premier secrétaire général Adjoint chargé de la question politique à la CDPA, Pascal Adoko a rappelé aux militants de son parti les vices du régime en place entre autre : les crimes économiques, le non-respect de la parole donnée et qui pousse les Togolais à la servitude.

« Il y a 11 ans que les togolais ont signé un accord pour faire avancer le pays mais sans succès. Il est temps que le changement survienne ici et maintenant, au cas échéants, tout le Togo se lèvera dans une situation d’incompréhensibilité pour dire non à l’arbitraire et obtenir la réforme » a-t-il ajouté.

Issaka Akakpo, le secrétaire fédéral de la CDPA-Ogou a indiqué qu’Atakpamé est le fief de l’opposition et nul ne peut contester, ni enlever ce privilège.

Avec Evrard et Landrykoss

TogoBreakingNews.info