Dans une tribune publiée dimanche par Jeune Afrique, Kako Nubukpo, ancien ministre togolais de la Prospective, met en lumière le discours ambigu du FMI et de la Banque mondiale (BM) sur la dette africaine.
Si la SFI (Groupe de la Banque mondiale) semble applaudir la baisse de fiscalité sur les entreprises, synonyme d’attractivité, dans le même temps, le FMI recommande aux Etats de réduire, sinon d’annuler, les exonérations fiscales consenties aux entreprises, notamment étrangères. Exonérations pourtant saluées par la BM.
‘On jugera de ce paradoxe inextricable’, écrit M. Nubukpo.
Pour l’ancien responsable de la Francophonie économique, les Etats africains sont pris en étau entre l’impérative obtention de ressources fiscales et la nécessité d’exhiber à la face du monde une fiscalité souple, favorable aux investissements directs étrangers.
A Washington, siège des deux institutions, on juge ces accusations infondées.
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Jeune Afrique N°3010 du 16 au 22 septembre 2018
Republic Of Togo