Kpatcha, demi-frère de Faure Gnassingbé, très souffrant à la prison civile de Lomé, selon la presse togolaise

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C’est une information que rapporte ce jour nos confrères de La Dépêche dans leur unique publication de la semaine. D’après ce média togolais, dont nos confrères de Togotimes en font à leur tour l’écho, le prisonnier Kpatcha Gnassingbé, demi-frère du président de la République togolaise, sous les verrous depuis 2009 suite à une affaire de tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat, serait dans un état de santé pas rose. Kpatcha Gnassingbé il faut le rappeler a été l’ex ministre de la défense de 2005 à 2007.

Selon les informations dans l’édition du journal ‘’La Dépêche’’ de ce 24 juillet 2019, l’état de santé du célèbre détenu de la prison civile de Lomé n’est pas au point. Le journal rappelle que, l’ex-ministre de la Défense souffrirait « des plaies veineuses ». Les soins de bord (sic) qui lui sont administrés actuellement n’ont que des effets éphémères.

« Son état demande une intervention chirurgicale urgente », avertit le journal dans sa parution de ce jour.

A l’intérieur du pays et à l’extérieur, la liberté de l’ex député de la Kozah était revenu sur les lèvres, mais en vain. Depuis plusieurs années, des voix se sont élevées pour demander la libération de ceux qui sont toujours en prison dans cette affaire d’atteinte de sûreté.

Le cas Kpatcha Gnassingbé, demi-frère de l’actuel locataire du palais de la Marina est le plus évoqué. Des Chefs d’Etat, des autorités traditionnelles, des chefs religieux ont plaidé pour sa libération qui tarde à se concrétiser. A quand réellement sa libération ? Finira-t-il sa peine au complet ?

La dernière personnalité qui a pris à bras le corps, la cause de Kpatcha en vue d’obtenir sa libération reste Mgr Philippe Fanoko Kpodzro. L’ex co-facilitateur de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le président du Ghana avait tenté en vain.

Rappelons que, cette affaire quoi qu’on dise, reste une grosse épine aux pieds du pouvoir de Lomé II. En d’autres termes, le maintien en prison de Kpatcha Gnassingbé et autres après l’échec du dialogue intertogolais ne contribuera qu’à ternir davantage l’image du régime. C’est pourquoi Faure Gnassingbé doit se soustraire de toutes les pesanteurs dans ce dossier pour envisager le plus tôt possible une mise en liberté de ces derniers détenus dans cette affaire d’atteinte à la sureté intérieure de l’Etat, la plus grande mascarade judiciaire de sa gouvernance.

T228 (avec Togotimes)

Source : telegramme228.com