Kégué revit !

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A la faveur du match de Gala entre les stars africaines et les Eperviers du Togo, génération CAN 2006, le Stade de Kégué entièrement rénové revit. Pour cette rencontre à entrée gratuite qui a lieu en marge de la 6ème édition de la Nuit du Football Africain qui est organisée ce soir à Lomé, les Togolais qui ont envie de redécouvrir leur stade dans toute sa splendeur et aussi remémorer les gestes techniques et les buts des anciennes gloires du football togolais et aussi africain, ont pris d’assaut les travées depuis quelques instants.

Avant cette rencontre, c’est un panel de haut niveau avec pour thème, « Comment le Sport peut être vecteur de développement en Afrique ? », qui a réuni ce jour membres du gouvernement togolais et des grands noms du football africain.

Voici ce qu’en dit l’organisation…

6ème édition de la NFA : Un Panel de haut niveau avec la participation des membres du gouvernement ce samedi

Comment le Sport peut être vecteur de développement en Afrique ?

C’est à cette interrogation que trois (3) panelistes ont animé ce samedi le panel de haut niveau dans le cadre de la 6eme édition de la nuit du football Africain.

Il s’agit de Joseph Antoine Bell ancien joueur de football camerounais

Samba Bathily, Formateur et Président du groupe AQS et Jean -Marc Adjovi Boco, Président de l’Institut Diambars.

Devant un parterre de sommités du football continental au rang desquels on peut citer Patrick Mboma, Cyril Domoraud, Anthony Baffoe, et autres Emmanuel Adebayor, les panelistes ont relevé deux principaux aspects

D’abord, le développement par la pratique sportive et le développement par l’économie du Sport.

« Le développement par le sport est très important. Il ne faut pas regarder que le champion du monde où le vainqueur de la CAN. Le développement du Sport c’est de mettre à profit les projets. Le rôle d’un état, c’est que partout les jeunes puissent s’exprimer pour être de meilleurs personnes », a déclaré Joseph Antoine Bell.

Et Adjovi Boco de citer en exemple les succès de l’Institut Diambars qui a produit aujourd’hui des fruits avec Idrissa Gana Gueye, comme un exemple de réussite et d’autres qui a défaut de sortir champion ont fait une belle reconversion en étant des ingénieurs, et des économistes.

Que fait on après ?

Joseph Antoine Bell est catégorique. L’état doit prendre ses responsabilités et doit s’occuper des jeunes avec des infrastructures

« S’occuper efficacement des jeunes a un avantage car on n’aura plus de problèmes spécifiques à gérer après », dixit Joseph Antoine Bell qui est satisfait de l’engagement pris par les autorités togolaises pour développer le sport dans le pays.

Quid de l’économie du Sport ?

Le président du groupe ADS a fait le parallèle avec l’énergie dans son pays et pour Samba Bathily il faut mettre les infrastructures sportives dans toutes les écoles, les créer dans les communautés avec une gestion confiée à des privés (Concession) avec des activités génératrices de revenus.

A l’échelle nationale, il faut mettre l’accent sur le partenariat public privés.

Faire un terrain multisport, (ex 1000 terrain multisports (60 millions de dollars) qui va regrouper des centaines de millions de jeunes et payés en 10 et 15 ans. Ça va permettre de densifier et massifier les énergies.

Des pistes de réflexions sont tracées et ce panel peut servir de levier pour le gouvernement togolais dont l’implication a été vivement saluée au cours de cette rencontre de haut niveau ».


T228 (Avec la Cellule de communication NFA)

N.B : Photo Roland N’sougné

Source : telegramme228.com