Jean-Pierre Fabre accueilli en liesse mercredi à l’aéroport de Lomé

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Le chef de file de l’opposition togolaise, Jean-Pierre Fabre, a regagné Lomé mercredi en début de soirée. Il a été accueilli à l’aéroport international de Lomé par une foule en liesse.

Hier soir à l’aéroport international Général Gnassingbé Eyadéma de Lomé, on se croirait à un retour triomphal d’un messie dont la mission spéciale est de libérer le peuple togolais des chaîines de l’oppresseur qui n’est autre que le régime cinquantenaire.

C’est au rythme des klaxons, des sifflets et des chansons hostiles au pouvoir que les militants, sympathisants, très mobilisés, ont chaleureusement accueilli et conduit à la maison le président national de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), Jean-Pierre Fabre.

Selon ce dernier, son retour au pays n’est pas fortuit. Il est là pour mettre définitivement fin au régime RPT-UNIR qui n’a que trop duré au pouvoir.

« Je suis rentré pour me mettre à la disposition des populations togolaises, pour contribuer de manière déterminante à la grande mobilisation populaire qui va mettre fin au cauchemar de ce régime RPT-UNIR qui brime les populations togolaise depuis un demi-siècle », a-t-il déclaré.

Pour Jean-Pierre Fabre, à part la rue, cette expression purement démocratique, il n’y a pas d’autre moyen (démocratique) pour en finir avec le pouvoir de Lomé II.

« Vous savez, beaucoup pensent que la rue n’a pas payé. Il y a deux choses à faire face à un régime dictatorial. Où vous aplatissez devant l’arbitraire, où vous vous tenez debout. Se tenir debout, c’est mobiliser la rue. Et c’est démocratique. On n’a pas dit qu’on va exercer la violence, on va mobiliser la rue pour protester contre le refus du régime RPT-UNIR de mettre en œuvre les réformes dont la grande exigence aujourd’hui est le retour de la Constitution de 1992 », a-t-il précisé.

En tant que chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre compte désormais « rassembler l’opposition » pour une mobilisation effective des populations.

« Je ne suis pas défaitiste, quand je suis dans un combat, je continue le combat jusqu’à la victoire », a-t-il conclu.

KG.

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