Au Comité d’action pour le renouveau (CAR), on pense que l’unicité d’action qu’ont créée les partis membres du Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015) et le Groupe de six (6) partis politiques de l’opposition est un objet à valeur non identifiable (OVNI).
Autrement dit, ces onze (11) partis politiques de l’opposition togolaise qui veulent lutter ensemble pour obtenir les réformes politiques et aussi pour une décentralisation réussie, ne savent pas où ils vont et comment ils doivent y aller.
« C’est une bonne chose que l’ANC soit arrivée à aligner tous ces partis derrière elle », a déclaré ce vendredi sur les ondes de la radio Victoire FM, Jean Kissi le Secrétaire général du CAR. Cependant, estime-t-il, cette façon de se mettre en « nombre » ou en « addition numérique » n’est ni la solution, ni différente de ce qui est fait depuis des années et qui est à la base des mêmes erreurs qui font que les populations ne répondent plus aux dernières manifestations de rue organisées.
Pour donner de l’espoir à la population, selon lui, ce que l’opposition togolaise doit faire aujourd’hui, doit être différent de ce qu’elle a fait hier.
La lutte, a-t-il poursuivi, se résume à une question de méthode. Cette dernière, a-t-il ajouté, « est autant importante que le fait de se mettre ensemble, sinon plus importante que le fait de se mettre ensemble ».
« Pour pouvoir mettre la braise dans ce pays », pense le responsable du CAR, il y a besoin d’une synergie au niveau de deux (2) courants politiques : le courant démocrate porté par Me Yawovi Agboyibo, président du CAR et le courant « populiste » porté par Jean-Pierre Fabre, le leader de l’Alliance nationale pour le changement (ANC).
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