Internet : avec le lancement de Canalbox, la concurrence s’emballe au Togo

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De deux il y a encore quelques mois, les fournisseurs d’accès internet au Togo sont passés à quatre, le 22 mars. C’est le résultat de la politique d’ouverture du marché décidée par le gouvernement avec pour objectif affiché d’améliorer l’accès à internet et faire baisser les prix pour les consommateurs.

Filiale de la multinationale française spécialisée dans la communication et le divertissement Vivendi, le Group Vivendi Africa (GVA), dédié au développement de l’accès internet à très haut débit en Afrique, a officiellement lancé Canalbox, vendredi 22 mars à Lomé. Il s’agit du deuxième pays de déploiement de cette offre de très haut débit, après le Gabon en octobre 2017. Marco De Assis, le directeur général de GVA, annonce un objectif de 15 pays.

Au Togo, la société avait obtenu sa licence en juin 2017 avec Teolis et avait neuf mois, selon le cahier des charges, pour lancer ses activités. Elle s’appuie sur le réseau de distribution de son partenaire commercial, Canal+ Togo, pour proposer ses deux offres de fibre, l’une destinée aux particuliers (une offre illimitée à 30 000 F CFA par mois après acquisition d’une box à 45 000 F CFA), l’autre réservée aux professionnels.

Guerre des prix

Si le nouveau fournisseur n’est encore présent que dans quelques zones très précises (Hédzranawoe, Bè-Kpéhénou et Gbadago), la ministre des Postes et de l’Économie numérique, Cina Lawson, s’est réjouie de l’arrivée de nouvelles offres commerciales, qui « assure au consommateur davantage de choix pour sélectionner l’offre qui, pour lui, est la plus adaptée selon ses besoins en termes de couverture, de débit, de prix et de services proposés ».

La guerre des prix a d’ailleurs commencé, après le lancement de Teolis le 23 février dernier. Ce 23 mars, c’était au tour de l’opérateur public TogoTelecom, en pleine restructuration, d’annoncer de nouvelles offres très attractives pour raccorder les particuliers de plusieurs quartiers de la capitale au très haut débit via la fibre optique.

Jeune Afrique