Interdiction des Zémidjan: ce qui risque de se passer après le 11 avril

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Pas question de faire machine arrière. Le gouvernement reste ferme sur sa décision par rapport à la suspension à titre provisoire de l’activité des conducteurs de taxi-motos, afin de contenir le Covid-19.


 Le ministre du commerce Kodjo Adedze l’a réaffirmé ce jeudi sur Victoire Fm, une radio privée de la capitale togolaise. A quoi devraient s’attendre les travailleurs de ce secteur, après le 11 avril ? La question fait débat.

Le sujet alimente toutes les discussions sur les plateformes. Alors que les ‘zémidjans’ devraient commencer par percevoir un revenu substantiel mensuel de solidarité (Novissi) de 20 000 F CFA, des voix s’élèvent pour appeler à proroger le délai de grâce d’une semaine qui s’achève le 11 avril prochain, veille de la fête de Pâques.

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A en croire nombre d’observateurs, deux possibilités s’offrent aux autorités togolaises : soit renoncer à envoyer les centaines de ‘zémidjans’ en chômage technique dans le Grand Lomé tout en revoyant le programme ‘Novissi’ en leur faveur, soit foncer tête baissée et en tirer les conséquences.

A noter que dans le cadre de la gestion par le gouvernement de la crise sanitaire liée au Covid-19, les femmes bénéficieront pour leur part, d’un soutien financier mensuel de 12 250 F CFA. Les hommes, eux, toucheront un peu moins, soit 10 500 F CFA par mois.

TogoPeople

Source : Togoweb.net