La numérisation des procédures administratives suit son cours normal au Togo. En témoignent les réformes apportées ces dernières années dans le travail de la Direction des Transports routiers et ferroviaires (DTRF). Une direction qui a officialisé le 21 décembre dernier, l’introduction de solutions numérique dans le payement de ses prestations.
Quelques jours après cette sortie, les premiers responsables de la DTRF ont convié la presse à constater par elle-même, les innovations numériques apportées à son travail dans le but de rendre plus fluides et rapides, les procédures d’immatriculation des véhicules. L’objectif selon la DTRF, est d’introduire une plus grande transparence dans la gestion des frais versés par les usagers, d’éliminer le phénomène de faux frais, de corruption et de lenteur dans la chaîne de traitement des demandes d’immatriculation.
La réforme est présentée par Kokou Délato Agbokpè, Directeur des Transports routiers et ferroviaires, comme un élément garantissant la rapidité, la facilité et la transparence dans les procédures de délivrance des plaques minéralogiques. Elle permet aux clients et aux opérateurs économiques, a-t-il dit, d’éviter de payer des frais supplémentaires en plus des 25.500 F CFA TTC exigés par l’Etat pour l’immatriculation des véhicules ordinaires dont la puissance est inférieure à 15 chevaux.
Mais il s’agit d’une réforme qui n’est pas du goût de tous les acteurs de la chaîne. Les transitaires dits « ambulants » ne sont pas contents de l’introduction de ce changement dans le travail de la DTRF et tiennent à le faire savoir. Ils dénoncent le fait que la décision ne laisse plus de place aux négociations d’arrière-boutique et accorde plus d’avantages aux agrées en douanes qui ont désormais la mainmise sur ce marché.
La DTRF selon les informations recueillies par l’Agence de presse Afreepress, dispose d’un parc informatique au niveau du port autonome de Lomé en lien avec les agrées en douane, lui permettant de procéder au scanning des dossiers des véhicules arrivés au Togo et recueille beaucoup d’informations concernant ces véhicules.
Ce qui confirme les propos du Directeur de la DTRF qui parle de la mise en réseau du circuit d’immatriculation grâce à un logigramme baptisé GPX (Gestion des prestations de la DTRF) permettant la délivrance des documents aux clients dans un délai de 15 à 30 minutes suivant le dépôt de la demande.
La DTRF promet aussi le traitement des demandes à distance dans le but d’aider ses clients à tout gérer à partir de leurs téléphones jusqu’à l’autorisation de circulation des véhicules. Elle se dit disposée à discuter avec les « démarcheurs et transitaires ambulants » afin de trouver un terrain d’attente avec eux pouvant les aider à réglementer leur travail et évoluer dans un cadre plus organisé et reconnu par l’Etat togolais.
A.Y.
Source : www.icilome.com