Incident de Davié : Les autorités traditionnelles et de développement clarifient les choses

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Incident de Davié : Les autorités traditionnelles et de développement clarifient les choses

Un incident est survenu le 4 mai dernier sur le terrain de foot de Davié (30 km au nord de Lomé), dans le cadre du projet de construction sur ledit site, du grand marché du canton Davié-Assomé, dont le financement sera apporté par la société Voltic SARL.

Des jeunes hommes, six (6) au total, s’en sont pris aux chefs traditionnels, au président du Comité villageois de développement (CVD), Koffi Honkalékou et à l’entrepreneur conduit sur le site pour faire le repérage, afin de démarrer les travaux. Ils ont tous été contraints à quitter le terrain.

Réagissant à la suite de la version servie aux médias, les victimes de cet incident accompagnés des cadres du milieu, ont animé ce samedi à Davié une conférence de presse pour non seulement donner leur version des faits, mais également clarifier la situation qui a conduit à la désignation de ce terrain pour l’érection d’un marché.

Selon eux, l’information telle que donnée aux radios qui en ont fait cas, a été tout simplement « dénaturée». Le choix même du site avait été fait unanimement avec la population le 26 avril dernier, poursuivent-ils.

« Le terrain de Davié n’a nullement été réquisitionné de force et de façon arbitraire pour la construction du marché comme certains ont voulu le faire croire aux médias. Il s’est agi d’une décision prise à l’unanimité des forces vives du village de Davié, dans leur intérêt exclusif », a indiqué le président du CVD.

Pour prouver ce fait, un document intitulé « rapport de la désignation d’un lieu pour la construction du marché de Davié » a été mis à la disposition des médias présents à la conférence de presse et dans lequel on peut lire qu’une réunion a eu lieu entre les sages, les chefs traditionnels, les femmes revendeuses et la jeunesse footballeuse de Davié. « Même les 6 jeunes hommes coupables de cette violence ont apposé leur signature au bas du rapport ayant sanctionné la réunion », a relevé M. Honkalékou.

Pour les organisateurs de cette rencontre avec la presse, la décision de construire un marché sur le site en question aurait été « une totale aberration » si un autre site de réimplantation du terrain de foot n’avait pas été préalablement trouvé.

De plus, ajoutent-ils, des raisons de désenclavement, de meilleures voies d’accès et de visibilité du marché moderne envisagé, sous-tendent la désignation du terrain de foot. « D’ailleurs, c’est l’explication qui avait convaincu tout le monde au village, lors de la grande réunion tenu ce 26 avril », lit-on dans le communiqué liminaire de circonstance.

Les personnes agressées ne comptent pas laisser impunie cette « violence » dont les 6 jeunes ont été auteurs. « La justice sera saisie aux fins de faire connaître les réelles motivations de leur acte », a conclu le président du CVD.

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