Incarcération des acteurs de la société civile au Niger : Plusieurs OSC togolaises exigent leur libération

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Incarcération des acteurs de la société civile au Niger : Plusieurs OSC togolaises exigent leur libération


Plusieurs Organisations de la Société Civile togolaise, regroupées dans la coalition « Publiez Ce Que Vous Payez (PCQVP) » exigent la libération de leurs collègues du Niger arrêtés pour violation d’une décision d’interdiction de manifestation dans ce pays.

Dans un communiqué rendu public vendredi 20 juillet 2018, la section togolaise de cette organisation a interpellé les Chefs d’États et de gouvernements de l’Union Africaine (UA), de la CEDEAO, ainsi que les diplomates des grandes puissances mondiales telles que la France, l’Allemagne, les États Unis d’Amérique, la Grande Bretagne, l’Union Européenne (UE) et les Nations Unies à s’impliquer davantage dans le dossier d’incarcération des leaders de la société civile nigérienne et à demander leur libération.

Il faut rappeler que dans la période du 25 mars au 25 juin 2018, plusieurs acteurs de la société civile du Niger ont été incarcérés pour avoir mobilisé la population contre la loi de finance 2018 « jugée injuste et favorisant la corruption ».

Des arrestations que les responsables de coalition togolaise « Publiez Ce Que Vous Payez » qualifient d’« arbitraires » et appellent l’UA à prendre en main ce dossier et à demander aux autorités nigériennes, la libération des activistes en détention. « Le 25 juin dernier, l’UA a tenu à Nouakchott en Mauritanie son 31ème sommet des Chefs d’État et de gouvernement sous le thème “gagner la lutte contre la corruption, une voie durable pour la transformation de l’Afrique” (…) La lutte contre la corruption que l’UA met en chantier ne peut être gagnée sans une réelle implication des citoyens libres de s’exprimer et d’initier des actions en ce sens », indique cette coalition togolaise.

Il faut par ailleurs préciser que le délibéré dans cette affaire est attendu pour le 24 juillet prochain. Les prévenus risquent jusqu’à trois (3) ans de prison.

Raphaël A.

Source : www.icilome.com