Immigration : après les pays du golfe, les passeurs font mirer Dubai aux jeunes

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L’émirat de Dubaï, sur la côte du golfe persique, avec ses constructions de hauts standings qui attirent de nombreux touristes est devenu le mirage des passeurs aux jeunes de l’Afrique subsaharienne. Toujours les mêmes méthodes, sommes exorbitantes avec des promesses d’une vie de rêve et d’un mieux être. Seulement, cette-fois ci la cible a changé : les jeunes garçons, révèle le Mouvement Martin Luther King (MMLK).

Dans un communiqué, le Pasteur Edoh Komi dénonce cette nouvelle forme d’esclavage. A peine la lutte menée par son organisation de défense des droits de l’homme pour les jeunes filles en Turquie et au Liban a porté ses fruits que nait celui de l’immigration des jeunes hommes à Dubaï.

« Le Mouvement Martin Luther King s’inquiète du nouveau front qui est ouvert pour les jeunes de l’Afrique Subsaharienne à migrer sous les directives des individus cyniques, cupides et mal intentionnés et appelle les uns et les autres à la vigilance et à la prudence afin d’échapper à la gloutonnerie de ces vendeurs d’illusions », prévient le communiqué du Pasteur Edoh Komi.

Comme promesses, ces démarcheurs font croire aux jeunes de la possibilité de trouver du travail « en permanence » dans le pays d’accueil. « Pour ce faire, tout candidat doit payer 8000 dirhams, environ 1.200.000CFA pour le visa et le billet allé », ceci sans aucune garantie.

Ce n’est qu’une fois à Dubai que ceux-ci « sont placés sous le contrôle d’un bureau de placement, qui à son tour, les vend aux Arabes notamment les Égyptiens qui les convoient vers des destinations lointaines sans habitations où des nouveaux chantiers en bâtiments sont ouverts ».

Là ils servent comme aide-maçons, peintre ou carreleur et « les salaires sont d’abord perçus par les maîtres, qui à leur retour, remettent les miettes aux migrants ».

C’est suite à des témoignages de l’illusion, du désenchantement et des rêves brisés que le MMLK, la voix des sans-voix lance un appel aux jeunes et les prévient contre cette « aventure ambiguë ». La vigilance est donc de mise.

M E

Source : www.lomechrono.com