Les questions relatives aux prestations sociales versées aux immigrés ont toujours été des sujets de polémique dans les débats politiques en France. Si certains trouvent qu’il est possible d’améliorer la condition des immigrés, d’autres soutiennent qu’ils sont mieux lotis que les retraités modestes français. Mais à quoi ont droit les immigrés en France ? On en parle dans cet article.
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Les minima sociaux
Il existe différents types de migrants à savoir : les clandestins, les demandeurs d’asile et les étrangers réguliers. Mais d’abord, qu’est-ce qu’un migrant ? C’est tout simplement quelqu’un qui vit temporairement dans un pays étranger pour une raison donnée. Les clandestins n’ont droit à aucune prestation. Les demandeurs d’asile quant à eux bénéficient d’une allocation de demandeur d’asile (ADA) durant la période du traitement de leur dossier. Ainsi, ils reçoivent une somme de 270 euros pour survivre en attendant qu’ils ne puissent travailler légalement. Le versement va donc s’arrêter à la fin de la procédure de demande d’asile.
De leur côté, les étrangers réguliers ayant au moins 25 ans peuvent prétendre au revenu de solidarité active (RSA) après cinq ans de détention du titre de séjour qui leur permet de travailler en France. Par contre, le délai n’est pas valable pour les immigrés européens de longue durée et les titulaires de carte de résident. Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez bénéficier de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA). Les personnes handicapées sont prises en charge par l’allocation adulte handicapée (AAH).
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La couverture sanitaire
Généralement, les clandestins bénéficient d’une prise en charge gratuite pour tous les principaux soins médicaux grâce à l’aide médicale d’Etat (AME). Ils peuvent également utiliser la CMU complémentaire pour financer les autres soins.
Avec ou sans emploi, les étrangers réguliers bénéficient de la protection maladie universelle (PUMA) prenant en charge la part remboursée par la sécurité sociale. Trois mois après leurs venues en France, ils peuvent être également couverts par la CMU complémentaire et peuvent recevoir une aide au paiement d’un complémentaire santé (ACS) si leurs revenus sont juste au-dessus du plafond de la CMU.
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Le logement et l’hébergement
Théoriquement, les clandestins bénéficient de l’hébergement d’urgence au même titre que les autres résidents. Pour les demandeurs d’asile, plusieurs structures peuvent les héberger en attendant la fin de l’étude de leurs dossiers. Il s’agit des Centres d’accueil spécialisés (les CADA) et des hébergements d’urgence. De leurs côtés, les étrangers réguliers peuvent bénéficier des aides au logement (ALS, ALF et APL), faire valoir leur droit au logement opposable ou demander un logement social sous condition de ressources au même titre que les Français. Selon les études, environ 14 % des logements sociaux sont généralement attribués à des étrangers hors Union Européenne.
Avec iciLome
Source : Togoweb.net