Analyse conjointe du 29 octobre 2019 adressée au peuple togolais par
le Réseau de la Coordination de la Diaspora Togolaise Indépendante
(RCDTI) et le Collectif pour la Vérité des Urnes – Togo – Diaspora
(CVU-Togo-Diaspora)
Contact : [email protected] qui transmettra
Personne ne remet en cause que le non-respect des « deux mandats
présidentiels » au sein de l’espace de la communauté économique et de
développement des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est à la source
des déstabilisations socio-politiques des sociétés, des inégalités, de
la pauvreté chronique et du mal-développement. Au Togo, le Peuple doit
retrouver des « leaders » indépendants pour mettre fin à l’alternance de
Faure Gnassingbé ou à son représentant à sa propre succession.
Pour cela, il faut une démarche unitaire, même si au départ chacun
des protagonistes, déclarés ou pas, à l’élection présidentielle de 2020,
est persuadé de gagner seul. L’histoire électorale togolaise démontre
que c’est systématiquement la contre-vérité des urnes qui a gagné. Cela
doit s’arrêter, si le citoyen togolais, mais surtout les responsables
politiques des partis, acceptent d’accorder la priorité à la vérité des
urnes sur la priorité à l’argent ou les gains matériels obtenus en
catimini du système autocratique en place.
1. Vers l’Unité de Ceux Qui Veulent l’Alternance au Togo.
Mais au Togo, on voit tout en grand. L’innovation consiste à faire
quatre mandats présidentiels illégitimes et à prévoir la possibilité
pour deux autres supplémentaires, nécessairement ultra-illégitimes.Le
problème est que dès lors que le mandat présidentiel est illégitime car
issu du sang versé en 2005 par les citoyens togolais qui furent
implacablement réprimés pour avoir osé contester la non-application de
la vérité des urnes, le régime et le système Gnassingbé deviennent
inhumains, brutaux et hors-la-loi, par application de lois liberticides
et privatives du droit au bonheur intérieur brut.
L’Etat togolais est familier dans l’interdiction unilatérale de
laisser un citoyen innocent rappeler ce que dit la Constitution
originelle de 1992 à savoir « en aucun cas » un Président ne peut «
exercer plus de deux mandats ». C’est dans ce cadre qu’un défenseur de
la démocratie a été kidnappé et incarcéré en tout non-respect du droit.
Mais face à une possible insurrection populaire lors des procès et
devant l’intransigeance des juges inféodés au pouvoir au Togo, le
citoyen et lutteur pour le respect de la Constitution de 1992, Mr.
Satchivi, a été unilatéralement gracié sans indemnisation.
Alors, il faut revenir aux causes profondes de la crise togolaise, à
savoir l’absence de vérité des urnes lors des élections dans ce pays.
Mgr Kpodzro, un homme de Dieu a choisi de servir de facilitateur pour
que la vérité des urnes au Togo puisse émerger au Togo. Une approche a
été proposée. Elle mérite d’être améliorée.
Aussi, ne faut-il pas recommencer les erreurs du passé. A ce propos,
en faisant une analyse des antécédents de Mr. Jean-Pierre Fabre,
Président du Parti de l’Alliance Nationale pour le Changement, celui-ci
semble avoir systématiquement opté pour des élections présidentielles
tout en sachant qu’elles ne permettaient pas l’expression de la vérité
des urnes. Son pari sur les stratégies gagnantes pour lui et son Parti
lors de l’élection présidentielle de 2020, pourrait ne pas convaincre
une grande majorité des citoyens togolais déjà échaudés par la
répétition récurrente de stratégies politiques perdantes. Aussi, toute
tentative allant dans le sens d’une recherche de solution collective ne
doit pas être boycottée par les uns et les autres. En effet, le Togo est
à l’aube de l’émergence d’une mouvance pour l’alternance au Togo, et
cela ne pourra pas se faire sans la Diaspora plurielle indépendante, ni
un projet de société commun. Le Togo a besoin de ses citoyens
indépendants qui veulent œuvrer au retour de la dignité des citoyens
togolais. Il faut donc créerun front commun avec une alternative
crédible pour une dynamique de l’unité pour l’alternance avec les
citoyens indépendants, et demain des responsables et leaders
indépendants de Faure Gnassingbé.
2. Au-delà de Deux Mandats Présidentiels, le Régime Gnassingbé, Illégitime Devient Inhumain
C’est au feu Général autocrate Etienne Gnassingbé Eyadéma que fut
attribuée la phrase célèbre selon laquelle si Nelson Mandela avait été
emprisonné dans les prisons du Togo, il n’aurait jamais survécu 27 ans
comme en Afrique du Sud. La Fédération Internationale des Droits de
l’Homme (FIDH) a rappelé en 2003 déjà dans un rapport célèbre « la
torture systématique dans les commissariats en toute impunité, la
justice aux ordres du pouvoir, les prisons surpeuplées et les élections
truquées ». Le 5 mai 1999, Amnesty International, dans son rapport sur
la situation du Togo intitulé « Le règne de la terreur » accusait déjà
le système civilo-militaro-ésotérique des Gnassingbé d’avoir exécuté des
centaines de personnes et jeté leur corps à la mer après la
proclamation des résultats de l’élection de 1998.
La prison civile de Lomé, occupant un espace important au centre de
la ville, sans compter les maisons aux alentours réquisitionnées, est un
espace insalubre même pour les animaux. Le Comité des Nations Unies
contre la torture (67e session) dans l’une de ses recommandations en
août 2019 avait insisté de « fermer définitivement et sans délai la
prison de Lomé, et concevoir un plan général sur la situation des
établissements pénitentiaires au Togo ». La raison principale invoquée
est le non-respect des conditions et de la dignité humaine. Mais les
conditions de torture, de traitements cruels et inhumains et dégradants
ne sont rien par rapport à l’état d’insalubrité ou l’urine peut servir
de boisson « chaude » et la puanteur ambiante du fait de la proximité
entre les prisonniers entassés et les trous qui font office de « WC »
sans eau courante, font proliférer les miasmes qui se transforment en
maladies et leurs contagions.
Les visiteurs doivent s’acquitter d’au moins 200 Francs CFA pour
rencontrer les membres de leurs familles incarcérés, apporter les repas
et fournir tout le nécessaire, qui sont souvent usurpés. Mais plus
grave, des attouchements sur les femmes sous prétexte de fouilles
corporelles sont légion, ce en toute impunité, voire sous forme de
récompenses pour les gardiens zélés au service du Pouvoir de Faure
Gnassingbé. La surpopulation carcérale dans la prison civile et dans
toutes les prisons du Togo est connue de tous, mais rien n’est entrepris
pour y remédier. Enfin, les repas font l’objet parfois
d’empoisonnement, les prisonniers sont privés de soin au point que
certains journalistes ont titré que les prisons togolaises sont des
mouroirs…
Rappelons de sinistre mémoire, le kidnapping par l’Etat Gnassingbé de
Kofi Folikpo, membre actif de la Diaspora, arbitrairement kidnappé lors
de ses congés à Lomé et retenu contre son gré par le régime en place
issu des élections douteuseset contestées de mars 2010.
Rappelons le kidnapping par l’Etat Gnassingbé du Dr. Vétérinaire
Antoine Randolph, un autre membre actif de la Diaspora, qui de passage à
Lomé a été kidnappé, puis libéré suite à la pression de la Diaspora et
de la population. Là encore, c’est l’arbitraire, l’absence de mandat
d’arrêt, l’absence de motifs systématiquement appliqués à tous ceux qui
mènent le combat pour l’avènement de la démocratie et de la vérité des
urnes et au fond, de la deuxième libération du Peuple togolais du joug
des autocrates et dictateurs, adeptes de l’abus de pouvoir. Pire, ce
même gouvernement togolais s’organise pour tenter de « déchoir » de ses
nationalités les citoyens qu’il emprisonne afin d’empêcher ceux qui
possèdent une double nationalité de faire appliquer les droits d’un
autre pays au Togo.
3. La Grace Présidentielle de Mr. Satchivi ou Prévenir une Insurrection Populaire Inévitable
La Constitution acceptée par le Peuple togolais à 97,8 % en 1992
stipulait que pour l’avènement de l’alternance et la paix au Togo, « en
aucun cas » un Président togolais ne peut exercer plus de deux mandats.
Pour avoir voulu rappeler cette disposition pacifiquement au cours d’une
conférence de presse au Togo, Mr. Foly Satchivi, porte-parole du «
mouvement associatif « En aucun cas » a été kidnappé, mis en prison avec
des mandats d’arrêts rétrospectifs. Il a été accusé sans aucune preuve
tangible et condamné à 14 mois dans des prisons insalubres, dont il
semble être sorti avec des problèmes de santé.
RCDTI et CVU-Togo-Diaspora constatent que :
# conformément à l’article 73 de la Constitution togolaise remaniée
par Faure Gnassingbé, « le Président de la République exerce le droit de
grâce après avis du Conseil supérieur de la magistrature » ; et
# la grâce présidentielle du 16 octobre 2019, n’est intervenue en
faveur de Mr. Foly Satchivi que pour stopper l’agrégation des forces
démocratiques en recomposition au Togo vers une insurrection populaire,
pacifique et générale.
Le kidnapping, puis l’arrestation et l’incarcération de Mr. Satchivi,
Premier responsable de l’organisation de la société civile, le
Mouvement « En aucun Cas » relèvent de l’arbitraire appliqué à un
activiste défenseur des droits à la démocratie et du respect de la
Constitution de 1992 non tripatouillée du Togo. Il est donc un citoyen
innocent. Le droit du citoyen innocent est garanti au Togo. Mais les
juges iniques à la solde du pouvoir central, avaient peur de leur ombre,
tant en première et deuxième instance. Ils ne pouvaient pas dire le
Droit, rien que le Droit, sinon les menaces sur leurs familles et sur
leurs carrières pourraient être irréversibles, quand il ne s’agit pas de
leur vie pour avoir désobéi à celui à qui ils ou elles doivent tout.
Aussi, c’est ce sont l’abus du droit, l’abus de pouvoir et les
intimidations diverses des populations innocentes du Togo par les forces
de répression au service du pouvoir qui servent de « droit commun », au
lieu de servir d’exception au Togo. L’association « En aucun cas » est
légale au Togo. C’est donc bien le zèle et les abus divers du pouvoir
central envers toute pensée démocratique et alternative qui ont été mis
en en œuvre afin d’intimider les sympathisants et les populations. Le
résultat est un double « zéro ». Ce n’est pas cela qui va faire changer
de stratégie de lutte pour la démocratie, ni à Mr. Satchivi, ni à tous
les citoyens conscients et indépendants du pouvoir oligarchique de Faure
Gnassingbé.
Le mouvement « En aucun cas » n’étant pas une organisation prohibée
et Mr. Satchivi étant un citoyen innocent, pourquoi l’avoir empêché de
s’exprimer publiquement et surtout l’avoir kidnappé sans mandat d’arrêt
légal, sans respect des procédures de concertation avec son avocat, en
le privant du droit de contacter sa famille pendant plusieurs jours ? La
garde-à-vue au Togo est-elle illimitée ? Est-ce que la séparation entre
le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire au Togo s’est muée en
collusion de tous les pouvoirs pour soumettre le citoyen togolais, et
demain le Peuple togolais ? Si tel était le cas, le jour où le Peuple
togolais aura acquis le niveau de conscience de ses droits comme Mr.
Satchivi et tous ceux qui défendent les libertés et les droits humains,
économiques, sociaux, culturels, environnementaux et sociétaux au Togo,
alors ce sera la démission de tout le Gouvernement illégitime de Faure
Gnassingbé ou l’insurrection du Peuple.
N’eût-été l’humiliation qui se profilait à l’horizon par la Cour de
Justice de la CEDEAO devant laquelle l’affaire avait été portée par les
conseils juridiques de Mr. Satchivi, le Gouvernement togolais n’aurait
certainement pas opté pour la grâce présidentielle, ce en toute hâte.
Les citoyens innocents ne peuvent servir de « bouc émissaire », ni de
« monnaie d’échange dans des négociations » pour l’avènement de la
vérité des urnes et l’alternance au Togo. L’utilisation du système
judiciaire à des fins politiques et le refus de respecter l’indépendance
des juges tout comme la corruption institutionnalisée au Togo,
engendrent des malheureuses et regrettables entorses à la démocratie de
la vérité des faits, des urnes et des comptes publics tant souhaitée par
le Peuple togolais. Le système judiciaire, supposé être indépendant, a
jusqu’à présent systématiquement constitué la source de l’injustice, des
brimades, et du déni des droits, de nombreux prisonniers politiques
innocents au Togo, ce à l’image de M. Satchivi.
Aussi, comme tous les pays qui institutionnalisent l’abus de droit et
de pouvoir, le Togo, est une « démocrature ». Il s’agit d’une
autocratie qui a réussi la falsification de la démocratie. La démocratie
déguisée de Faure Gnassingbé, sournoise, voilée, travestie, est
assurément un succédané de démocratie, donc une fausse démocratie qui
n’est rien d’autre qu’une dictature de temps modernes. Celle-ci ne peut
perdurer, après plus de 37 ans plus 15 ans sans la complaisance, la
complicité et parfois le soutien actif et proactif :
# des représentants de la communauté internationale au Togo, le
fameux Groupe des 5 dont les intérêts sont bien défendus par le système
de protection des intérêts étrangers avant ceux du Peuple togolais ;
# des dirigeants des partis politiques et d’associations de la
société civile dites « apolitiques » ou encore des confessions
religieuses qui du fait de leurs dépendances de tous ordres envers le
système, ont, parfois inconsciemment, souvent consciemment, œuvré pour
la légitimation et la pérennisation de ce système pernicieux et vicieux.
En fait, la grâce présidentielle accordée par surprise et contre
toute attente à Mr. Satchivi n’est intervenue que pour prévenir une
insurrection populaire inévitable. Cette insurrection populaire n’est
plus une option. Elle est une obligation dans le schéma de la lutte par
la désobéissance civile inscrite dans la Constitution togolaise. Elle
est incontournable pour arracher de haute lutte à un pouvoir
intransigeant et selon une démarche méthodique et inclusive, la
refondation totale du processus électoral, permettant enfin :
# d’obtenir la vérité des urnes ;
# d’éviter toute possibilité de falsification ;
# d’empêcher d’inverser les résultats électoraux ; ou encore
# de prévenir toute proclamation de la contre-vérité des urnes au soir de l’annonce des résultats.
Faure Gnassingbé et ses représentants notamment les ministres
devraient se rappeler que dans la vie, la roue tourne. Les textes qu’ils
mettent en application actuellement contre le citoyen innocent
togolais, pourraient leur être appliqués en cas d’alternance surprise,
avant que les nouvelles autorités soucieuses d’instaurer la démocratie
ne viennent corriger les abus institutionnalisés de droit et de pouvoir
au Togo.
4. Mgr Kpodzro, un Homme de Dieu Qui Choisit la Verite des Urnes au Togo
Après avoir demandé à l’illégitime président Faure Gnassingbé de
quitter le pouvoir 8, ce en résonnance à ce que souhaite le Peuple
togolais, l’ancien archevêque de Lomé, Monseigneur Philippe Fanoko
Kpodzro, entouré d’imams de confession musulmane et de pasteurs
protestants, a choisi d’aller au Paradis en exécutant les « œuvres de
Dieu ».
Il est question d’œuvrer pour le retour de la vérité en politique, à
commencer par la Vérité des urnes, avec comme conséquence prévisible à
court terme, l’alternance au Togo et la démocratie avec un grand D. Pour
ce faire, il prône une forme de regroupement des citoyens démocrates et
des responsables indépendants du système de Faure Gnassingbé afin
d’aller vers une « candidature unique », seule chance pour une
opposition de ne pas perdre les élections présidentielles d’avril 2020
au premier tour. Pour ce faire, Mgr Kpodzro a organisé à Lomé, une Table
ronde de certains acteurs politiques le 25 octobre 2019. Les absents
étaient les plus remarqués. On peut citer les représentants des partis
politiques suivants : l’Alliance nationale pour le Changement (ANC) de
Jean-Pierre Fabre, le Parti national Panafricain (PNP) de Tikpi
Atchadam, le Parti des Togolais (PDT) de Nathanaël Olympio, et le
candidat Dr. Christian Spieker.
Au nombre des partis politiques présents (CAR, CDPA, Ensemble pour le
Togo, FDR, NOVI, PSR, etc.), MPDD, il faut noter des partis qui
s’affichent comme des « opposants » mais qui ont ou travaillent encore,
officiellement ou officieusement, avec le pouvoir de Faure Gnassingbé.
Mgr Kpodzro a été clair dans son discours d’introduction : « … sans
la transparence du prochain scrutin, aucune des formations politiques si
riche et populaire soit-elle, ne saurait remporter les élections. D’où
la nécessité d’une concertation entre vous en vue de vous accorder sur
les voies et moyens nécessaires à mettre en œuvre pour l’atteinte des
résultats attendus de longue date par tous ». Il prône, entre autres, «
un dialogue franc, sincère et direct avec le régime au pouvoir en vue de
se donner mutuellement des garanties sûres pour une gestion responsable
des périodes d’avant, pendant et après les élections présidentielles de
2020 ».
Toutefois, il semble avoir oublié d’y associer par des voies
électroniques, la Diaspora plurielle non alignée sur Faure Gnassingbé.
L’avenir du Togo ne se fera pas sans la Diaspora togolaise, la 6e région
du Togo. Toutefois, il est possible que cela se fasse dans une autre
séquence de ses interventions, une fois que les facilités techniques de
communication seront mises en place.
Si les deux commissions qui ont été mises en place se focalisent
d’une part sur les conditions de transparence du scrutin, et d’autre
part, les mécanismes de mise en place de réformes électorales dont la
recomposition de la CENI et de l’audit du fichier électoral sans oublier
la Diaspora togolaise, toujours pas recensée, il y a manifestement deux
importantes améliorations à faire à savoir créer au moins deux autres
commissions, savoir :
# une commission sur la refondation de la Cour Constitutionnelle et
la Cour suprême, car c’est par le vecteur de ces institutions que la
contre-vérité des urnes est institutionnalisée et se drape de
l’apparence des oripeaux de la démocrature, une démocratie de
l’usurpation ;
# une commission sur la conception, la rédaction et la présentation
d’un projet de société commun afin d’aller vers des propositions
communes à un front de responsables indépendants du système de Faure
Gnassingbé, afin d’obtenir l’adhésion de chaque citoyen togolais
indépendant et souhaitant œuvrer pour l’avenir du Togo.
Face à son silence et ses prises de positions antérieures, la
Conférence des « Evêques du Togo » doit être considérée comme se
désolidarisant de cette initiative. Elle s’aligne de fait sur une
position non neutre de légitimation et de pérennisation du système de
Faure Gnassingbé, dès lors que ce dernier et ses sbires
anti-républicains, choisissent de passer par la force, l’abus de droit
et l’abus de pouvoir. Bref, la Conférence des Évêques, sous prétexte
d’être « apolitique » fait la politique du plus fort et par la même
occasion celle du Pape François, l’ancien cardinal et archevêque
argentin de Buenos Aires prénommé Jorge Mario Bergoglio. Les positions
d’équilibristes ne tiendront plus en face d’un Peuple qui ne veut plus
se voir « voler » son alternance en 2020 par la contrevérité des urnes,
ce au premier tour de surcroît.
L’ex-Monseigneur est un citoyen libre du Togo. A ce titre, il
n’appartient plus à l’église institutionnelle qui peine à trouver la
voie du paradis pour ses dirigeants, et accessoirement pour certains de
ses fidèles comme Faure Gnassingbé. Ce dernier n’oublie pas de remercier
la hiérarchie officielle de l’Église catholique, au même titre que le
Pape. Reste à savoir si le Pape doit continuer à recevoir un autocrate
togolais illégitime, grand défenseur de la contre-vérité des urnes.Le
temps de la vérité et du bon sens est arrivé. Nul n’ira au paradis en
ascenseur tant que les entités confessionnelles de tous bords
continueront à passer par pertes et profits les victimes, morts,
blessés, handicapés, violés, humiliés, abusés, frappés, détruits
psychologiquement au Togo, tout en feignant de promouvoir la paix, alors
qu’il s’agit de la paix des cimetières et la légitimation du 4e mandat
de Faure Gnassingbé, ce après le passage en force électoral en
préparation bien avancée.La porte du paradis est d’ailleurs très étroite
!
5. Antécédents de Jean-Pierre Fabre : Option Systématique
pour des Élections Présidentielles de La Contrevérité des Urnes au Togo
En refusant pour le moment de participer à l’approche de la
concertation lancée par Mgr Kpodzro, même s’il est en désaccord sur
l’approche de la « candidature unique », Jean-Pierre Fabre, Président
investi et reconduit comme le candidat présidentiel pour l’Alliance
Nationale pour le Changement (ANC) a choisi le refus de l’échange
d’idées et de points de vue, pour une autre stratégie qu’il croit
gagnante.
Le 23 octobre 2019 sur les ondes d’une radio internationale française
11, Jean-Pierre Fabre affirme que Mr. Emmanuel Macron, le Président
français, aurait manifesté une volonté de changer les rapports entre la
France et l’Afrique. Cette affirmation doit se lire à la lumière de ce
qu’aurait dit l’ex-et feu Président Jacques Chirac : « Les promesses
n’engagent que ceux qui y croient ! ». En politique, seuls les intérêts
et les actes comptent. Pour le moment, le Président français qui a
affirmé qu’il n’a pas reçu Faure Gnassingbé et ne souhaite pas ternir
son image en recevant des « autocrates et dictateurs patentés », semble
avoir changé d’avis face à la réalité des financements des intérêts de
la France et de son parti. Aussi, le pari de Jean-Pierre Fabre fondé sur
la croyance, voire la certitude, qu’il existe une réelle volonté du
Président français de changer les rapports entre la France et l’Afrique,
pourrait rapidement s’avérer être, une stratégie perdante une nouvelle
fois. En effet, aucun signe ou acte politique probantsn’indique pour le
moment que ces rapports soient changés au bénéfice des Africains, encore
moins du citoyen africain. Il se pourrait d’ailleurs que cela se fasse
d’abord, et peut-être même exclusivement, au profit des dirigeants
africains alignés sur la défense des intérêts de la France, sans oublier
leurs intérêts personnels.
Dans ce contexte, il est permis de se montrer dubitatif lorsque
Jean-Pierre Fabre propose de « transmettre des messages » à un ministre
porte-parole du Gouvernement français, Mme Sibeth Ndiaye, ce en informel
au motif que cette dernière est née d’une maman togolaise. Mais, c’est
une erreur de communication et vraisemblablement une erreur diplomatique
que de ne pas passer par la voie officielle pour communiquer avec le
Président de la France, Mr Emmanuel Macron. Cette voie officielle est
représentée par le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la
France, Mr. Jean-Yves Le Drian. Autrement dit, est-ce que dans
l’imaginaire de Jean-Pierre Fabre, -arrivé deux fois second au cours des
élections présidentielles de la contrevérité des urnes au Togo-, un
ministre porte-parole du Gouvernement français, qui n’est pas en charge
du Togo et en termes de rang protocolaire situé loin derrière le
ministre des Affaires étrangères, pourra avoir une préséance sur le
Ministre en charge du Togo ?
Est-ce que celle qui est chargée de porter la parole d’un
Gouvernement a une influence suffisante au point d’œuvrer efficacement
pour obtenir des « élections transparentes » au Togo en « faisant des
pressions sur son Président, Emmanuel Macron » ? Est-ce que Sibeth
Ndiaye, la ministre porte-parole du Gouvernement français, a même
autorisé Jean-Pierre Fabre à faire mention publiquement de ses contacts
informels ou formels avec ce dernier ?
S’il est vrai que lors des élections de 2010 et de 2015, Jean-Pierre
Fabre n’a pas perdu les élections, personne ne sait s’il les a gagnées
compte tenu du fait qu’il a accepté en 2005, le principe de la
contre-vérité des urnes en acceptant d’aller aux élections perdues
d’avance, malgré les constats documentés et assortis de preuves que
l’Organisation Internationale de la Francophonie lui a apportés. Il
suffisait alors d’annoncer et refuser d’aller à ces élections pour que
tous les autres partis légitimateurs renoncent. Mais alors, pourquoi
Jean-Pierre Fabre a décidé unilatéralement d’aller aux élections de 2010
avec les conséquences sanglantes que l’on connaît ? Il savait pourtant
que les conditions de transparence et d’équité du scrutin n’étaient pas
au rendez-vous ! Et donc aujourd’hui, qui peut-il convaincre avec des
affirmations telles que « nous allons nous atteler en profondeur à une
amélioration significative du cadre électoral » ? Tout ceci en moins de
trois mois !
Comment peut-il croire avec le score peu glorieux de son parti aux
élections locales qui se sont traduites par une massive contre-vérité
des urnes, qu’il ne va pas une nouvelle fois se faire avoir à l’élection
présidentielle ? Comme il vient de se faire avoir avec quelques autres
après les élections locales, par la nomination d’un gouverneur nommé sur
proposition du Ministre en charge de l’administration territoriale et
l’instauration d’un District Autonome du Grand Lomé dont le siège est
fixé à Lomé dans les locaux de l’ancienne mairie de Lomé… Comment
peut-il accepter ce dévoiement du résultat des élections locales alors
que son budget de fonctionnement et les principales décisions affectant
sa mairie seront désormais prises par le Gouvernement, autrement dit,
par Faure Gnassingbé qu’il combat, au moins officiellement.
Jean-Pierre Fabre a demandé un dialogue unilatéral avec Faure
Gnassingbé. Il ne l’a pas obtenu à ce jour. Il était entre autres
questions de discuter sur l’organisation des élections présidentielles
de 2020, de la révision du fichier électoral, de la composition de la
Commission électorale nationale indépendante et ses antennes locales
(CENI/CELI) et de la composition de la Cour constitutionnelle. Mais il a
oublié, comme tous les candidats qui prônent la pluralité des candidats
aux élections présidentielles de la contre-vérité des urnes,
d’expliquer qu’avec 20 millions de FCFA déposésau titre de caution, le
système de financement des partis politiques togolais, permet, sans se
soucier des véritables résultats électoraux, de récupérer la mise dès le
lancement des campagnes électorales, voire de doubler, tripler et même
plus pour certains. Alors, est-ce d’abord pour cette raison financière
que la Coalition des partis politiques dite la C14 a implosé ? Est-ce
aussi pour cette raison que de nombreux candidats qui n’ont aucune
chance de gagner ont déjà arrimé leurs pieds dans les « starting blocks »
des élections présidentielles ? Il s’agit parfois même de ne pas
déposer cet argent mais d’avoir une caution bancaire… Cela veut dire que
certains candidats avec zéro Franc CFA en poche mais une caution
bancaire pour les 20 millions de FCFA exigibles pour se présenter aux
élections présidentielles au Togo, peuvent se retrouver avec le double,
voire plus mener leur campagne électorale afin de perdre par K.O.
technique au premier tour de ces élections de la contre-vérité des urnes
?
Donc la stratégie de Jean-Pierre Fabre de faire pression sur Faure
Gnassingbé et « asseoir un cadre électoral crédible, transparent » et
donc « normal » au Togo est louable. Mais Jean-Pierre Fabre ne doit pas
oublier que pour mener à bien une telle entreprise au Togo, après 52 ans
de contre-vérité des urnes, il faudra plus que des conciliabules en
tête à tête avec Faure Gnassingbé. Il est regrettable qu’un leader
politique ait à ce point oublié qu’en face d’un pouvoir autocratique et
dictatorial, seule l’Union des citoyens indépendants de la mouvance
présidentielle balisée par une grande mobilisation populaire fait la
force ! Alors trouver les boucs-émissaires au niveau de la CEDEAO,
notamment en reprochant aux présidents guinéen Alpha Condé et ghanéen
Nana Akufo-Addo de ne pas avoir soutenu l’opposition que constituait la
C14 lors du dialogue avec le pouvoir RPT/UNIR de Faure Gnassingbé, c’est
faire fausse route. En effet, la CEDEAO et les deux présidents sont
tenus par la « non-intervention dans les affaires intérieures » du pays.
Aussi, pour que la CEDEAO et les trois présidents à savoir qu’il ne
faut pas oublier le rôle en arrière-plan de Mr. Alassane Ouattara de la
Côte d’Ivoire, il aurait fallu que la C14 soit crédible. Comment fait-on
pour être crédible ? En proposant un projet de société commun pour
l’avenir du Togo. Mais ce point a été considéré comme un point de
détail. Le point de détail est devenu la pierre angulaire de la
construction d’une mouvance pour l’alternance au Togo. Ne pas l’avoir
compris et croire que son avantage comparatif supposé d’avoir été le
Président du Togo que la contre-vérité des urnes a évincé reste
d’actualité, est un pari sur la patience de ses militants. En effet, les
militants des partis politiques sont d’abord des citoyens indépendants.
A ce titre, elles ou ils ne sont pas liés à un parti politique, quel
qu’il soit, encore moins à un candidat dit naturel.Ceci encore plus
valable pour les électeurs en général, ceux de la mouvance
présidentielle en particulier. Aussi, l’affrontement des projets de
société entre d’une part la mouvance présidentielle et la mouvance pour
l’alternance au Togo simplifiera le jeu politique. Cela taira les « égos
» des uns et des autres et remettra au centre le citoyen togolais et
son droit de choisir librement son avenir.
Aussi, pour ne pas renouveler cette erreur et finir systématiquement
deuxième dans le cadre d’élections de contrevérités des urnes, il est
recommandé, avant qu’il ne soit trop tard, de participer à la
construction commune des conditions effectives de la transparence des
élections avant, pendant et après.
Par contre, là où RCDTI et CVU-Togo-Diaspora rejoignent l’Alliance
Nationale pour le Changement, mais aussi le Parti National Panafricain
de Tikpi Atchadam, c’est sur l’idée qu’il faut une véritable
organisation de la « pression intérieure », à savoir une importante
mobilisation populaire. Lorsque l’UFC à laquelle appartenait à l’époque
Jean-Pierre Fabre, a fait « confiance » à la CEDEAO en 2005, la CEDEAO a
validé la contre-vérité des urnes et elle est devenue sans sourciller
co-responsable des massacres qui s’en suivirent. Puis ultérieurement,
est-ce que les partis d’opposition avaient un programme de société
commun ? Non. Ce fut le programme d’un parti, en l’espèce celui de
l’ANC. Dès lors que ce projet a été remis en cause par ceux qui ont
validé la contre-vérité des urnes, l’ANC ne pouvait plus trouver
d’autres partenaires pour appuyer un projet de société qui n’associait
pas une composante large de la population togolaise. Cette erreur ne
doit pas se renouveler.
Jean-Pierre Fabre a refusé de répondre à la seule question qui
taraude tous les citoyens togolais à savoir que feront-t-ils, lui et son
parti l’ANC, si le pouvoir autocratique de Faure Gnassingbé refuse
obstinément, comme à son habitude, d’accepter de « dialoguer », puis de
modifier, et de respecter les conditions de transparence du scrutin de
2020. Et si le système RPT/UNIR choisit, comme à son habitude,
d’organiser l’annonce de la contre-vérité des urnes en battant par K.O.
technique dès le premier tour du scrutin présidentiel, Jean-Pierre Fabre
et tous les candidats qui auront choisi de participer à une farce
électorale, est-ce qu’après l’UFC en 2005, Jean-Pierre Fabre et son
parti vont refaire le coup de 2010 et 2015, en allant aux élections de
la contrevérité des urnes ? Ou est-ce qu’ils accepteront un boycott,
voire l’organiseront avec d’autres partis politiques et organisations
qui ne sont pas de la mouvance présidentielle ? En fonction des
décisions de Jean-Pierre Fabre par le passé, il y a de fortes chances
que lui et son parti l’ANC iront aux élections de contrevérités des
urnes.
Il a toutefois encore au moins 3 ou 4 mois pour prendre sa décision.
Entre temps, la mouvance pour l’alternance au Togo devrait avoir trouvé
sa vitesse de croisière et son mode d’organisation de l’efficacité dans
les actions, ce avec l’inclusion de la Diaspora togolaise plurielle et
indépendante.
6. Recommandations de RCDTI et CVU-Togo-Diaspora : Ecouter le Peuple et Organiser la Mouvance pour l’Alternance au Togo
Monseigneur Philippe Fanoko Kpodzro du haut de ses 89 ans est un
infatigable citoyen et un combattant de la démocratie, de la paix et de
la vérité. Lui, l’ex-Président de la Conférence nationale souveraine au
Togo, mais aussi l’ex-Président du Haut Conseil pour la République (le
Parlement de la transition au Togo) recherche l’unité du Peuple
togolais. Personne ne doit lui contester cela. Au contraire, il faut
l’encourager à ne pas croire que cela se fera avec n’importe qui.
Se désolidariser de cette démarche, c’est poursuivre des ambitions
personnelles et non être au service du Peuple togolais. Mais, se mettre
en marge de cette démarche, ne pas faire des suggestions constructives
et positives pour une meilleure organisation et efficacité de la
démarche, c’est ne pas être responsable. Pire s’y opposer, c’est
légitimer d’avance la victoire du candidat de la mouvance présidentielle
au premier tour.
Aussi, RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA suggèrent-ils en tous respects des opinions plurielles et divergentes :
# Aux partis qui ne sont pas encore représentés et qui sont
indépendants de Faure Gnassingbé, de revoir leur position pour peser de
tout leur poids et compétences dans cette démarche, non pas vers une
candidature unique, mais bien vers un projet de société commun pour
l’avenir du Togo, ce ne manquera pas de faire émerger des candidatures
communes d’où émergera un candidat COMMUN, porteur du projet de société
commun !!!
# Aux citoyens, aux groupements ou associations de la société civile
et aux responsables politiques et économiques indépendants de considérer
que le Togo est en plein « retournement de son avenir ». Le Togo a
besoin de toutes ses filles et tous fils. Mais les traîtres et les
légitimateurs ne peuvent passer cette étape cruciale de la refondation
spirituelle, politique, économique, sociale, culturelle,
environnementale, et sociétale du Togo.
Ce n’est qu’à la lumière d’un consensus large et l’adoption d’un
projet de société commun par l’ensemble des acteurs non opportunistes,
ou non traîtres à la cause de l’alternance politique au Togo, que des
noms de responsables compétents pourront être proposés pour présenter,
sensibiliser, améliorer le projet de société commun avec le Peuple
togolais. Pour ce faire, il faut un projet alternatif et commun.
C’est cette démarche réussie qui contraindra Faure Gnassingbé et son
système, même avec l’utilisation abusive de l’argent de l’Etat et donc
des contribuables togolais, à proposer un projet de société. Le projet
de société du RPT/UNIR et de la mouvance présidentielle devrait être
confronté publiquement avec celui alternatif de la Mouvance pour
l’Alternance au Togo (MAT).
6.1 Aussi, à côté des deux commissions qui ont été mises en place par Mgr Kpodzro, à savoir :
# celle portant sur les conditions de transparence du scrutin ; et
# celle portant sur les mécanismes de mise en place de réformes
électorales dont la recomposition de la CENI et de l’audit du fichier
électoral sans oublier la Diaspora togolaise que Faure Gnassingbé refuse
de recenser, il faudra créer deux commissions supplémentaires ;
6.2 RCDTI et CVU-Togo-Diaspora suggèrent fortement la création de deux autres commissions, à savoir :
# une commission sur la refondation de la Cour Constitutionnelle et
la Cour suprême pour empêcher la surprise par K.O. au premier tour des
élections présidentielles de 2020 avec la contre-vérité des urnes
institutionnalisée par le système militaro-civilo-ésotérique de la
mouvance présidentielle de Faure Gnassingbé ;
# une commission sur la conception, la rédaction et la présentation
d’un Projet de société commun sur l’avenir du Togo afin d’aller vers des
propositions communes et créer au moment opportun, la Mouvance pour
l’Alternance au Togo (MAT), composé uniquement de citoyens et de
responsables indépendants du système de Faure Gnassingbé.
Ce projet de société commun constituera la solution alternative
proposée au Peuple togolais pour retrouver son unité par un processus de
mobilisation du citoyen indépendant, qui ne manquera pas de passer par
des phases d’insurrections populaires. Celles-ci qui devraient aboutir à
l’émergence de la vérité des urnes non falsifiée et une alternative
politique au Togo, fondant ainsi l’autodétermination du Peuple togolais
pour un avenir commun et une inclusivité dans la création de richesses
sur le territoire national.
L’avenir du Togo se fera avec les dignes filles et fils de ce pays,
indépendants financièrement de Faure Gnassingbé, y compris avec la
Diaspora togolaise plurielle et indépendante, la 6e région du Togo.
Chacun doit pouvoir faire table rase de sa capacité de nuisance
envers l’autre pour épouser les habits neufs de la concertation entre
les citoyens et responsables togolais indépendants.
6.3 RCDTI et CVU-Togo-Diaspora proposent que les
résultats de cette concertation par commissions puissent déboucher sur
une ou plusieurs Conférences inclusives portant sur les résultats et
actions proposées pour chacune des quatre commissions. Celles-ci doivent
nécessairement avoir lieu avant les élections présidentielles et même
conduire peut-être au report de cette élection.
Mais la crédibilité politique, et le retournement de la communauté
africaine et internationale, pour soutenir l’avenir du Togo passera par
la présentation du projet de société commun alternatif pour changer de
système politique au Togo et la création d’une Mouvance pour
l’Alternance au Togo, sans les traîtres et les légitimateurs de la
mouvance présidentielle de Faure Gnassingbé.
Aussi, l’essentiel consiste en la volonté éthique de ne pas tromper le Peuple togolais.
Le 29 octobre 2019.
La Direction du Réseau de Coordination de la Diaspora Togolaise
Indépendante (RCDTI) et du Collectif pour la Vérité des Urnes-Diaspora
Togo (CVU-Togo-Diaspora)
Comité de Rédaction RCDTI et CVU-Togo-Diaspora :
Dr. Yves Ekoué Amaïzo
Jean-Pierre Akoété Balikpo
Dr. Ernesto D’Almeida
Mathieu D’Almeida
Koffi Deku
François Fabregat
Apelete Félix Kodjo
Antoine Koffi Okouta
Dr. Antoine Randolph
Contact et Coordination : [email protected] et [email protected]
Note : Toutes les personnalités ou associations qui souhaitent être
signataires des textes de RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA peuvent le faire en
écrivant par courrier électronique à l’adresse ci-dessous. Ils ou elles
auront l’occasion de participer à l’une ou l’autre des téléconférences
fondant notre démocratie participative et proposer des solutions dans le
cadre du projet commun de société pour l’avenir du Togo.
© RCDTI & CVU-Togo-Diaspora
Source : Togoweb.net