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Gouvernance et renversement militaire : le Togo un intouchable ?

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Depuis le renversement du président Ali Bongo au Gabon en août 2023, les experts en coups d’État ont inondé les chaînes de télévision avec leurs analyses. Cependant, peu mentionnent le Togo parmi les pays susceptibles de connaître des coups d’État à l’avenir, malgré des similitudes frappantes avec le Gabon en termes de gouvernance. Les deux pays partagent des caractéristiques remarquables, notamment des dynasties au pouvoir de plus de 50 ans, une succession de père en fils, des élections entachées de fraudes, une richesse en ressources minières contraste avec une croissance économique et un bien-être des populations limités, et des problèmes de corruption et de détournement des fonds publics.

Depuis le 30 aout 2023, le jour où, le fils à papa, Ali Bongo a été cueilli du haut de sa présidence par les putschistes, les spécialistes des coups d’Etat ont pris d’assaut les chaines de télévision. Comme d’habitude !

Chacun y va de son analyse. Mais à la question de savoir les pays dans lesquels des coups d’Etat pourraient se produire dans le futur, personne ne mentionne le pays du jeune doyen. Pourtant en termes de gouvernance, les caractéristiques ne semblent pas éloignées.

Ce n’est pas pour rien que les chefs d’Etat des deux pays sont appelés des frères siamois. Plus de 50 ans de règne (Père et fils). Le jeune doyen a pris le pouvoir à la mort de son père qui était à la tête du pays depuis 1967. Au Gabon, Ali « Make Noise » avait pris le pouvoir, lui aussi, à la mort de son papa. Parlant de fraudes dans les élections, les deux sont champions.

Les deux pays sont très riches en ressources minières, mais très pauvres du point de vue croissance économique et bonheur des populations. Corruption, détournement des fonds publics sont passés par là. Le papa d’Ali était l’un des meilleurs alliés de la France. Pas plus que le géniteur de « Faure-vi ».

Ali Bongo était dans sa 14e année à la tête du pays et s’apprêtait à débuter un 3e mandat, mais ce 3e mandat n’a duré que 30 min. le jeune doyen de la sous-région ouest africaine est dans sa 18e année et est à son 4e mandat à la tête du 228.

Les deux chefs d’Etat se rendent visite plusieurs fois dans une année et ont fait leur entrée dans le Commonwealth presque au même moment. Selon les informations, c’est au nom de cette amitié que « Faure-vi » avait envoyé son demi-frère Kpatcha Gnassingbé au Gabon pour se faire soigner.

Tellement de similitudes qu’on a du mal à faire la différence entre les deux pays, si ce ne sont pas les noms. Mais chose étrange, depuis la chute de la dynastie Bongo, les grands spécialistes sur les chaines internationales ne citent jamais le nom du « Royaume des Gnassingbé » parmi de futurs candidats au vent qui souffle…

« À cause de pourquoi » ? Nous ne saurons le dire.  A cette question, ils ne font que citer le « Biyameroun », la « Guinée Equatoriale » et le « Royaume de Sassou ». Au pays même, les « journaleux » n’ont même pas fait cas dans leurs colonnes du coup d’Etat au Gabon. Ah oui ! Le 228, un petit pays, mais très puissant. Qui s’y frotte, s’y pique. A bon entendeur, Salut !

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Source : Togoweb.net