Dans un entretien accordé à Focus Infos, le Ministre de la Fonction publique, du Travail, de la Réforme administrative et de la Protection sociale, Gilbert Bawara reconnait les soubresauts que le secteur de l’éducation a connus pendant quelques années. Il parle du calme enregistré dans ce secteur depuis l’année scolaire 2018-2019 et rappelle que l’école avant tout doit rester un lieu d’éducation par excellence.
« Par le passé, il y a eu des malentendus et des incompréhensions avec des conséquences déplorables. Certaines scènes qui se sont produites au sein des établissements scolaires et leurs abords ou parfois dans les rues ont été traumatisantes pour les enfants et les parents d’élèves. Ces scènes sont inacceptables », a confié Gilbert Bawara à notre confrère.
Et d’ajouter : « L’école doit demeurer un lieu d’éducation et d’apprentissage des valeurs vertueuses, un milieu protecteur et épanouissant. Elle doit donc être sanctuarisée en quelque sorte et placée à l’abri de toute agitation ou violence ».
A en croire le ministre, au plus haut sommet de l’Etat, des leçons sont tirées de ces évènements qui ont paralysé le cours normal de l’année scolaire. Ces événements pourraient aussi engendrer des conséquences graves pour la paix sociale et l’économie du pays.
« Le gouvernement a tiré de précieux enseignements de ce passé. Au plus haut niveau de l’Etat, le Président de la République Faure Gnassingbé est constamment soucieux de la paix sociale, de la stabilité et de la cohésion dont notre pays jouit si heureusement et que nous devons préserver absolument. Il en va de l’attractivité de notre économie, de la réussite des politiques publiques de développement et même de la quiétude des populations », a déclaré Gilbert Bawara.
S’agissant de cette accalmie qui prévaut actuellement dans le secteur de l’éducation, le ministre de la Fonction publique, du Travail, de la Réforme administrative et de la Protection sociale estime que cela relève de la bonne foi des acteurs du monde éducatif, soucieux de l’avenir des enfants et de la volonté du gouvernement.
« Aujourd’hui, il existe indéniablement une prise de conscience collective de tous les acteurs du système éducatif sur l’impérieuse nécessité d’agir d’une manière qui compromettrait l’avenir des enfants et de la jeunesse, relève de demain. C’est pourquoi, en termes de méthode, le gouvernement privilégie une approche globale et holistique », a-t-il fait savoir.
Depuis l’année dernière, le système éducatif au Togo n’a pas connu de grèves d’enseignants, entre autres. La rentrée du 16 septembre 2019 s’est également effectuée dans le calme.
Edem A.
Source : www.icilome.com