Gestion de la Covid-19 au Togo: Faure Gnassingbé à la pointe de la lutte?

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L’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) est rattaché à l’Université de Lomé (UL). Cet institut de formation, de perfectionnement et de recyclage du personnel enseignant de l’EPS, des encadreurs de sports et de jeunesse et des animateurs socioéducatifs, créé en 1976 est désormais régi par les textes fixant le statut des Universités publiques du Togo.

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         Au Togo, la gestion de la Covid-19 est à l’aune de la propagation de la pandémie. A la date du 15 décembre 2020, les dépenses effectuées dans la lutte contre la pandémie étaient évaluées à 107,5 milliards de francs CFA. 22,8 milliards ont été consacrés aux mesures de riposte sanitaire et les dépenses sociales (transferts monétaires, gratuité de l’eau et l’électricité, baisse du prix des produits pétroliers…) ont englouti 32,3 milliards. Les mesures rigoureuses prises par le gouvernement en vue de la réduction de cette pandémie ont valu au Togo d’être classé l’un des meilleurs pays dont la gestion est efficace, salvatrice et adaptée aux défis de l’heure.

         Le Togo est classé  2ème meilleur pays en Afrique (derrière le Rwanda) avec un score de 72,8 points. Au niveau mondial, il s’arrache  la 15ème place, devant les grandes puissances occidentales et asiatiques. Ce classement a été effectué par  Lowy Institute qui, dans son évaluation des  98 pays-cibles a pris  en compte les indicateurs comme le nombre de cas confirmés et de décès par millions d’habitants ainsi que le nombre de tests effectués par mille habitants dans les 36 semaines ayant suivi le 100ème cas enregistré.


Que fait le Togo ?

Depuis  le 06 mars 2020, date de l’apparition du premier cas de covid-19 sur son sol, le Togo s’illustre dans l’augmentation de  sa capacité de test avec le dépistage systématique des cas contacts et de tous les clusters. Une  stratégie qui a énormément payé pour avoir conduit à une réduction sensible des chaînes de contamination. Le Togo a effectué 204 937 tests à la date du 29 janvier 2021, soit 26,64 tests pour 1 000 habitants. A la même date, le bilan fait état de 4 975 cas confirmés dont 4 177 cas guéris et 76 décès.

Faure Gnassingbé à la pointe de la lutte

         Indéniablement, ce résultat s’impose comme le produit de l’équation du Chef de l’Etat dans  les efforts de riposte. Non content de présider  le comité national de crise qui oriente  le gouvernement dans ses  recommandations des mesures idoines pour réduire les risques de contamination et améliorer la prise en charge, Faure Gnassingbé a mis en place la Coordination Nationale de Gestion de la Riposte contre le coronavirus (CNGR), le Conseil scientifique national et des protocoles sanitaires conformément aux dispositions de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

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«Novissi» pour consacrer la solidarité nationale

         Sous l’égide du Chef de l’Etat, des dispositions particulières pour amenuiser les impacts socioéconomiques dévastateurs pour les citoyens, comme la politique d’allègement des charges fiscales et le programme d’aide sociale par transfert monétaire (12 500 francs pour les femmes et 10 500 pour les hommes) dénommé «Novissi» ont été prises. Grâce à ce programme  376 108 femmes et 205 022 hommes ont pu bénéficier d’une aide de 11,6 milliards de francs CFA. Par ailleurs, un fonds de relance en faveur des TPME a été mis en place en août 2020 avec des crédits allant à 10 millions, pour un taux bonifié de 5%. Depuis le 1er avril 2020, le montant des échéances de crédits reportées pour aider les entreprises est de 18 milliards. Pour relancer l’économie, l’Etat togolais a dépensé 52,2 milliards  au début de la crise jusqu’au 15 décembre 2020.


Un allègement de charges fiscales

Un allègement fiscal en faveur des PME/PMI a été adopté par le gouvernement. Il porte sur, les droits d’enregistrement et d’immatriculation maintenue de 5 à 1,5%, la pression fiscale sur les jeunes entrepreneurs notamment la Taxe professionnelle unique (TPU), revue à la baisse. Le plancher de cette taxe soumise à un régime déclaratif qui était à 30 000 francs CFA est passé  à 20 000 francs. En outre,  des droits de main levée et de radiation des hypothèques, y compris les ajustements techniques relatifs à la patente, au dépôt des déclarations de l’impôt sur les sociétés, au minimum forfaitaire d’imposition et à la retenue sur loyer, etc.

A l’instar de nombreux pays, le Togo s’engage aujourd’hui dans la course aux vaccins contre la Covid-19. La réception des premières doses et le démarrage de la campagne de vaccination sont annoncés pour très bientôt.

Recettes fiscales, exercice 2020

652 milliards CFA…l’OTR fait mieux que 2019

L’Office Togolais des Recettes a fait bonne moisson, pour le compte de l’exercice 2020. A l’heure du bilan, l’institution de régie financière que dirige Philippe Kokou Tchodié a réussi à mobiliser 652 milliards CFA de recettes fiscales contre 624 milliards mobilisés en 2019. Soit un excédent de 28 milliards CFA.

Un bilan somme toute bien satisfaisant que prévu, en dépit de la crise sanitaire due à la crise sanitaire, à en croire le Commissaire Générale de l’OTR. «Nous avons réussi à atteindre et même dépasser les objectifs qui nous ont été assignés », s’est félicité, le Commissaire Tchodié qui promet accentuer sa gestion sur les mêmes bases, dans l’espoir de rendements plus fructueux pour le compte des prochains exercices.

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A la base de cette belle performance de cet office dont la performance est évaluée à 4,5%, avec un taux de réalisation estimé à 108%, une gestion rigoureuse, appliquée et axée sur le résultat. Politique caractérisée par les efforts de modernisation des services de cet office, lesquels vont de la sensibilisation à la lutte contre la corruption en passant par la promotion du civisme fiscal et l’équité fiscale.

Pour rappel, l’OTR est créé en 2012, fruit de la fusion en une structure unique, des directions générales des Douanes et des Impôts. Il est chargé de recouvrer les impôts, taxes et droits de douanes pour le compte de l’Etat et des collectivités locales. Mission qu’il remplie rigoureusement depuis lors.


JK

Conditions de vie des populations

L’Anadeb dans la plénitude de sa mission

         Au regard de la réduction du chômage et du développement accru des communautés à la base, la baisse de la pauvreté au Togo, est une évidence indéniable. L’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base (Anadeb), l’un des instigateurs de cette dynamique, déploie ses ailes pour soutenir les populations à travers des projets utiles sur le territoire. En 10 ans d’existence, les incidences socioéconomiques sur les Togolais par les actions de cette institution sont considérables.

         Pendant cette période l’Anadeb a réalisé 06 projets et programmes notables sur les ménages togolais. A savoir, le Programme de soutien aux microprojets d’infrastructures communautaires (Psmico), le Programme de développement communautaire en zones urbaines (PDC-Zu), le Projet de soutien aux activités économiques des groupements (PSAEG), le projet d’accompagnement des communautés dans l’entretien manuel des routes et pistes (Cantonnage), le projet de Filets sociaux et services de base (FSB) et le projet d’opportunités d’Emploi pour les Jeunes Vulnérables (EJV).

100 milliards investis depuis 2011

         Empreintes d’une démarche participative et inclusive, les actions de cette agence  qui fait office d’un appendice  du ministère du Développement à la base, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, touchent près de 1 500 communautés à la base de plus de 300 cantons pauvres du pays. D’après nos informations, pour rehausser les conditions de vie des Togolais, elle a investi  à ce jour, plus de 100 milliards de francs CFA.

         Les mêmes sources rapportent qu’elle a énormément contribué à la structuration de plus d’un millier de Comités de Développement à la Base (CDB). Sous son égide, 608 hangars de marché, 2 033 infrastructures d’assainissement, 06 maisons de jeunes et 34 forages ont été érigés ou réhabilités au même titre que 505 salles de classe construites et réhabilitées et une centaine d’infrastructures de santé équipées

Des infrastructures socio-collectives sans cesse accrues

         Grâce à un financement de la Banque Mondiale d’un montant de 5,04 milliards de francs CFA, la composante « infrastructure de base » du projet FSB a réalisé au 31 décembre 2020, 133 microprojets sur les 200 prévus soit 83 bâtiments scolaires, 70 forages munis d’une mini adduction d’eau potable, 10 Unités de soins périphériques (USP), 19 centres communautaires, 06 hangars de marché, 02 retenues d’eau et 10 pistes et ouvrages de franchissement.

Une mobilisation monstre pour des opérations de salubrité

         Pour l’entretien des rues, le curage des caniveaux et l’enlèvement des dépotoirs sauvages dans le cadre de Cantonnage, l’Anadeb s’est pleinement investie.  Comment peut-il en être autrement quand on sait que l’initiative offre aux populations des moyens de développer leurs communautés respectives en leur permettant de lever des fonds pour acquérir des meubles pour les écoles, réaliser des ouvrages d’eau, équiper des centres de santé communautaires avec des matériels et consommables de soin. Pour un Togo propre, sain et prospère, L’Anadeb a mobilisé environ 300 000 Togolais, soit 21 524 personnes chaque année.  A ce jour, 1 906 communautés prennent part à cette activité.

Mission de l’Anadeb

         L’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base a pour mission de veiller à l’intégration de la dimension du développement à la base dans l’ensemble des politiques, plans, programmes et projets de développement ayant cours dans le pays. A ce titre, elle doit jouer un rôle de veille et d’impulsion à travers des actions dont le déploiement est de nature à préparer le terrain pour une décentralisation réussie telle que recherchée par les plus hautes autorités du pays et qui prennent en considération les différents aspects de l’aménagement du territoire, ce dans le souci de contribuer à la réduction des déséquilibres inter et intra régionaux.

         De manière plus directe, il faut noter que  cette Agence a pour vocation d’appuyer la mise en oeuvre de la Politique Nationale de Développement à la Base (PNDB). Plus spécifiquement, sa mission fondamentale  est d’assurer la réussite de la mise en oeuvre de la PNDB dont l’objectif principal est de contribuer à la lutte contre la pauvreté.

         Au regard de ce qui précède, on peut affirmer que  si cette agence n’a pas encore atteint globalement son objectif, elle est en bonne voie.

FD


COVAX : Que fait le Togo ?

         Depuis quelque temps, l’heure est à la course aux vaccins contre la pandémie au coronavirus, un mal qui ne cesse de répandre la terreur sur la planète avec son cortège de morts qu’on ramasse à la pelle au quotidien. Pour y parvenir, le Togo a opté pour le mécanisme COVAX adopté et recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Qu’est-ce que le COVAX ?

         COVAX est présenté comme le pilier « vaccins » de l’accélérateur d’accès aux outils COVID-19 (Accélérateur-ACT) L’Accélérateur ACT découle d’une collaboration mondiale innovante visant à accélérer le développement, la production et l’accès équitable aux tests, traitements et vaccins COVID-19. COVAX est codirigé par Gavi, la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI) et l’OMS. Son objectif est d’accélérer le développement et la fabrication des vaccins COVID-19, et de garantir un accès juste et équitable pour tous les pays du monde.

         Il n’est un secret pour personne que la Covid-19  a déjà entraîné la mort de centaines de milliers de personnes et continue de  perturber la vie de milliards d’autres. Au-delà  d’une réduction des pertes tragiques en vies humaines, l’adoption d’un vaccin conduira à une  maîtrise de  la pandémie et évitera également la perte de 375 milliards de dollars par mois à l’économie mondiale que représente l’impact de la COVID-19. L’accès équitable à un vaccin à l’échelle mondiale, protégeant notamment les agents de santé et les personnes les plus à risque, s’impose comme le moyen requis pour atténuer l’impact de la pandémie sur la santé publique et l’économie.

Que propose le mécanisme et que fait le Togo ?

         Le mécanisme COVAX se propose de fournir suffisamment de doses pour au moins 20 % de la population des pays, de gérer activement un éventail diversifié de vaccins, de distribuer les vaccins dès qu’ils sont disponibles, de mettre fin à la phase aiguë de la pandémie et de relancer les économies. D’où tout l’intérêt accordé par notre pays au mécanisme.


         En effet le Togo, dans son souci permanent d’en découdre avec cette pandémie, s’engage à  cette Initiative Covax, visant notamment à accélérer l’accès des pays africains aux vaccins, dans la prévention contre la Covid-19.

         Cette adhésion a été mentionnée par le Premier ministre, Victoire Sidémého Tomegah-Dogbé, dans le cadre d’une AG extraordinaire des Nations Unies consacrée à la lutte contre la pandémie, organisée par visio-conférence les 03 et 04 décembre derniers.

         Ainsi, selon le Chef de l’Exécutif togolais, le pays « adhère à la mise en place du dispositif «Accélérateur ACT», destiné à faciliter et à amplifier l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19, notamment au vaccin. »

         A en croire des sources dignes de foi, la réception des premières doses des vaccins et le démarrage de la campagne de vaccination au Togo, ne sont plus qu’une question de jours.

L.L /flambeaudesdemocrates.com


Source : Togoweb.net