« Le mandat des députés actuels ayant débuté le 20 août 2013, il prend fin le 19 août 2018. Par conséquent, les élections doivent avoir lieu dans la période du 20 juillet au 19 août 2018 ». C’est ce qu’a publié la Cour Constitutionnelle en début de semaine. Au Nouvel Engagement Togolais (NET), l’on estime que cette Institution présidée par Aboudou Assouma sort un peu de son cadre.
« La sortie de la Cour Constitutionnelle n’est pas quelque chose de surprenant. Elle est garante de la constitutionnalité des lois et du respect de la Constitution. Les délais électoraux font partie des éléments qu’elle doit contrôler. Et il était important qu’elle puisse rappeler aux acteurs politiques et au gouvernement que le mandat, par exemple des députés, est arrivé à expiration. Mais ce qui est gênant, c’est qu’en demandant au gouvernement d’organiser les élections avant fin 2018, c’est qu’elle sort un peu de son cadre. Parce qu’en réalité, elle doit se limiter en nous expliquant que nous sommes en train de dépasser les délais. La Cour ne doit pas imposer des dates pour l’organisation des élections », a souligné Gerry Taama, président du NET.
Pour le « centriste », il n’est pas encore trop tard pour organiser les élections législatives. Parce que la Constitution prévoit justement que l’Assemblée Nationale actuelle soit maintenue jusqu’à l’élection des nouveaux élus du peuple.
« Mais nous au NET, nous avons toujours souhaité que nous évoluons rapidement vers le dénouement de cette crise, qu’on fasse les réformes et qu’on parte aux élections. Parce que la crise actuelle pénalise les ménages togolais », a souhaité le candidat malheureux à la présidentielle de 2015.
Godfrey Akpa
Source : www.icilome.com