Gendarmerie d’Agoè : des ouvriers d’une entreprise chinoise passent un sale moment

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Une affaire de vol de carburant dans une entreprise chinoise s’est terminée à la gendarmerie d’Agoè le 10 octobre dernier. Six au total, ces employés ont été sommés de reconnaitre les faits. L’un d’entre eux, celui qui était pointé comme la tête de ce vol a été torturé jusqu’à ce qu’il ne perde connaissance.

Awouté Kokou, puisque c’est de lui qu’il s’agit ne se réveillera qu’une fois à l’hôpital. Des actes qui montrent à suffisance le calvaire que vivent les Togolais dans les entreprises chinoises. Cet acte de torture vient allonger la liste des traitements inhumains.

« Ce sont des cas qui sont très grave parce qu’un employé quelle que soit sa faute, même s’il advenait que les faits qu’on lui reproche sont avérés, il n’y a nul part dans les textes au niveau national et international que l’accusé soit torturé jusqu’à perdre connaissance », a laissé entendre le Secrétaire Général de la FTBC Ayawo Gbandou.

Pire encore, des ouvriers meurt sur ces chantiers. En août dernier c’est une grue qui a mis fin aux jours d’un ouvrier togolais. « Les entreprises chinoises font travailler les camarades plus de 14 heures par jour. Ce sont des choses inadmissibles », a jouté le secrétaire général de la Fédération des Travailleurs du Bois et Construction du Togo qui entre en grève comme plusieurs syndicats la semaine prochaine.

M E

Lomechrono.com