Floride : un lamantin retrouvé avec le mot ‘Trump’ gravé sur son dos

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Une récompense de 5000 dollars est offerte pour retrouver l'auteur

Dimanche, dans la rivière Homosassa en Floride, une plongeuse américaine a fait la découverte d’un lamantin mutilé au niveau du dos. On pouvait y lire en lettres capitales le nom du président américain.

Les animaux ne semblent pas non plus épargnés par la folie des partisans de Donald Trump. Dimanche, dans la rivière Homosassa, en Floride, une plongeuse américaine a fait la découverte d’un lamantin mutilé au dos. On pouvait y lire en lettres capitales le nom du président américain, rapportent nos confrères américains de CNN. De quoi susciter l’indignation du grand public, et des autorités locales.

Enquête ouverte

Le mammifère aquatique ne présente a priori pas de graves blessures, selon la BBC. Les conditions du marquage sur son dos sont encore inconnues, mais l’auteur des faits semble avoir « gratté » le mot « TRUMP » « sur des algues qui poussaient sur sa peau », toujours d’après le média britannique.

Une enquête a été ouverte par la US Fish Wildlife Service et la Fish and Wildlife Conservation Commission de Floride pour retrouver l’auteur des faits, et un numéro de téléphone pour donner tout renseignement qui permettrait d’aider à l’enquête a été diffusé.

Une récompense de 5000 dollars pour retrouver l’auteur

Pour retrouver le responsable, tous les moyens ont été déployés: dans un communiqué de presse, le Center for Biological Diversity (CBD) annonce qu’une récompense de 5000 dollars (4500 euros) est offerte pour quiconque détient des informations sur les faits.

« Les lamantins ne sont pas des panneaux d’affichage, et les gens ne devraient pas jouer avec ces animaux sensibles et en péril pour quelque raison que ce soit », a déclaré Jaclyn Lopez, directrice de la Floride au Center for Biological Diversity.

Aux Etats-Unis, harceler une espèce en voie de disparition est un crime fédéral puni par la loi. « Le harcèlement d’un lamantin est une infraction pénale fédérale passible d’une amende de 50.000$ (41.000 euros) et jusqu’à un an de prison », prévient Jaclyn Lopez.

Source : Camerounweb.com