Voilà qui vient récompenser les efforts déployés par le Fonds de Solidarité Africain (FSA) en vue de faciliter le développement économique de ses États membres. Ce mardi, l’institut s’est vue attribuer une très belle note au cours d’une cérémonie de remise qui s’est déroulée dans un grand hôtel de Lomé, la capitale togolaise. Il s’agit de la notation « AA+ » que lui a été décerné l’agence WARA.
Cette distinction, à en croire les responsables de cette agence, est le fruit du travail bien fait instauré au FSA. Un travail qui se matérialise par l’efficacité de ses différentes directions dans leurs rôles respectifs et la performance de ses outils opérationnels. Le processus de notation est par ailleurs une suite logique à la mise en œuvre du plan à moyen terme 2016-2020 dont le FSA s’est doté afin de jouer pleinement et avec efficience son rôle de catalyseur des financements dans les États membres.
« Le Fonds de Solidarité Africain a pour partenaires naturels les établissements de crédits, notamment les banques. L’environnement économique actuel étant caractérisé par l’implantation d’une nouvelle réglementation d’inspiration bâloise, il s’en suit naturellement que le Fonds doit accompagner ses partenaires en leur offrant encore plus de confort. La notation est un élément majeur permettant d’améliorer la solvabilité des banques. Et la note AA+ du FSA signifie que les concours adossés à la garantie du FSA bénéficient d’un taux de pondération mûr dans la détermination de la solvabilité et des Fonds propres de ces établissements », a confié Ahmadou Abdoulaye Diallo, Directeur général du FSA pour expliquer la raison pour laquelle sa structure s’est soumise à ce processus de notation.
Le premier responsable du FSA s’est par ailleurs réjoui de cette distinction, indiquant qu’il s’agira maintenant d’œuvrer dans le sens de son maintien ou de son amélioration en accompagnant encore plus le financement des économies nationales de ses États membres.
Créé le 21 décembre 1976, le FSA a pour mission de participer au développement économique et à la lutte contre la pauvreté dans ses États membres africains en facilitant le financement des projets d’investissement. Pour ce faire, le FSA ambitionne d’être le catalyseur des systèmes financiers des pays membres en vue de permettre aux entreprises privées, aux PME/PMI et aux Institutions de Microfinance, d’accéder au crédit bancaire et/ou de lever l’épargne leur permettant de financer des projets d’investissement productifs qui concourent au développement économique des pays membres et à la réduction de la pauvreté pour les populations.
Le FSA compte actuellement 14 États membres dont huit pays membres de la CEDEAO (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo), trois pays de la CEMAC (Gabon, RCA, Tchad) ainsi que trois pays du COMESA (Burundi, Ile Maurice et Rwanda).
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