Feuille de route de la CEDEAO : Les différentes réactions des acteurs politiques!

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Tant attendue par la société civile, les acteurs politiques et la population togolaise, la feuille de route de  la CEDEAO  pondue ce 31 juillet  n’aurait pas répondu à toutes les attentes. Les quelques résolutions prises par la communauté de la sous région sont sujettes à diverses interprétations. Alors que certains pensent que c’est une demi-victoire de l’opposition togolaise, d’autres estiment que c’est un retour apparent au statut quo. Pendant ce temps, d’autres s’appliquent à lire au-delà des lignes de cette feuille de route…

Au lendemain de la publication des grandes décisions de la CEDEAO, quelques acteurs politiques se sont prononcés.

A commencer par le cadre Unir,  Dr Charles Kondji  Agba  qui s’est réjouit  des recommandations de la CEDEAO . « J’apprécie positivement les recommandations faites. Les chefs d’Etat ont dit la norme et s’il y a une crise ailleurs, ces décisions doivent pouvoir s’appliquer », a-t-il déclaré sur une radio ce mercredi.  Le membre du parti présidentiel estime que les membres de son parti ne sont point surpris des recommandations faites. « Les 62 députés de UNIR ont déjà voté des résolutions de ce genre-là. Autrement dit, à UNIR, nous étions déjà prêts et nous le sommes toujours », a-t-il laissé entendre.

Sur la candidature de Faure Gnassingbé, le « sage UNIR » reste clair et ferme. «  La loi n’est jamais rétroactive (…) La démocratie ne se compte pas en nombre d’années passées au pouvoir », a-t-il commenté.

Relativement à ce sujet, Dr Togoata Apedo Amah estime que la CEDEAO n’a pas accompli proprement sa mission. « La CEDEAO aurait dû demander ce 31 juillet 2018 au Président Faure Gnassingbe de démissionner hic et nunc, au regard du contexte dans lequel il est arrivé au pouvoir en 2005 » a-t-il fait remarquer.

Me Kpandze Adjare, quant à lui, va reprocher à la communauté sous régionale d’être allé trop vite en besogne en fixant une date (si proche) pour la tenue des élections bien qu’il apprécie la mise en place d’un comité de suivi à cet effet. « Pas possible d’organiser des élections crédibles au Togo d’ici le 20 décembre 2018 », a-t-il tonné sur une radio privée de la place.

Charles Kondji Agba ,  n’est pas de cet avis. Pour lui,  on peut compter sur la performance de la CENI togolaise  pour bien organiser les choses. «  Je fais confiance à notre CENI est qui l’une des meilleures de la sous-région parce qu’elle est paritaire », a-t-il laissé entendre.

Pendant ce temps, le président du Nouvel Engagement Togolais joue la carte du centrisme. Pour lui, « Avec un peu de réalisme et un sens élevé de compromis, la réalisation des réformes préconisées pourra se faire dans le seul intérêt du peuple togolais ». C’et pourquoi, le parti de  Gerry Taama « appelle rapidement chaque parti à œuvrer pour la mise en œuvre diligente de ces mesures en vue d’une sortie rapide de la crise politique qui n’a que trop duré ».

Pour l’heure les responsables de la coalition des 14 partis politiques ne se sont pas encore  officiellement exprimés sur le sujet.

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