La 51ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est achevée dimanche à Monrovia par l’élection du président de la République togolaise, Faure Gnassingbé à la tête de l’organisation sous régionale et ce, pour les 12 mois à venir.
Pour cette occasion, le Président de la République togolaise a exprimé sa reconnaissance à ses pairs pour cette « marque de confiance » et s’est dit prêt à assumer « avec responsabilité et détermination » ses nouvelles fonctions.
Le chef de l’Etat, parlant des grands chantiers de son mandat, s’est engagé à œuvrer pour faire de cette organisation, « une CEDEAO des peuples ». Il a rappelé pour cette occasion, les grands défis qui attendent la CEDEAO pour les années à venir. Il s’est engagé à enlever les dernières barrières au brassage et à l’imbrication des populations, responsabiliser la jeunesse en encourageant sa mobilité économique dans l’espace régional, mettre à contribution les hommes d’affaires des Etats membres, mettre à profit le potentiel démographique, miser sur l’agriculture et l’industrialisation.
Faure Gnassingbé succède à la Libérienne, Ellen Johnson Sirleaf à la tête de la CEDEO. C’est la première fois depuis son arrivée au pouvoir en 2005 au Togo qu’il prend la direction de cette organisation.
La 51ème session de la CEDEAO a vu la participation du Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahu, de la Vice-présidente de la Commission européenne et du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’ouest et le Sahel.
La CEDEAO est un outil d’intégration et de promotion de la coopération économique qui a vu le jour en mai 1975 à Lagos, au Nigéria. Elle regroupe 15 pays et ambitionne d’évoluer désormais d’un regroupement d’Etats vers une communauté des peuples.
Aklom A.
source : afreepress
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