RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA prennent note de l’engagement de plusieurs candidats, déclarés ou non déclarés, pour les élections présidentielles de 2020. Nous souhaitons rappeler au Peuple togolais que le poids des 53 ans du système militaro-civil-ésotérique que porte celui qui est à la tête du Togo sans légitimité du Peuple fait de lui un expert en contre-vérités des urnes. Aussi, il ne faudra pas s’étonner que la prochaine élection présidentielle de 2020 au Togo soit gagnée au premier tour sur la base d’une contre-vérité des urnes.
Est-ce que le Peuple togolais a pris conscience de cet état de fait avant de suivre comme des moutons de panurge, les candidats qui s’engagent dans des élections au Togo avec un système électoral faussé et ne servant qu’à légitimer la contre-vérité des urnes ? Est-ce que la France veut continuer à légitimer la contrevérité des urnes au Togo ?
1. MACRON EMPÊCHE FAURE GNASSINGBÉ D’ANNONCER SA CANDIDATURE EN 2020
Un énième échec du Peuple togolais à cette élection est probable. Alors, tous les efforts engagés par les uns et les autres n’auront servi à rien. La réalité froide est que c’est le Peuple togolais indépendant qui sortira perdant et frustré si les conditions requises pour des élections transparentes ne sont pas mises en place avant toutes échéances électorales. Aussi, faut-il rappeler les responsabilités des échecs passés de l’opposition traditionnelle afin de mieux préparer comment être plus efficace dans le futur et mieux jouer collectif sur la base d’une approche inclusive et démocratique. Cette approche ne peut être une candidature unique, mais bien un projet de société commun alternative.
Tous les citoyens togolais, comme au demeurant tous les responsables politiques togolaises, qui continuent de croire que Faure Gnassingbé ne se présenterait pas aux élections de 2020 sans qu’il n’y soit contraint se trompent lourdement. Le système RPT/UNIR est fondé sur l’entretien de la violence et de l’abus de tous ordres. C’est le passage en force qui prévaudra. Personne ne sait si cette fois-ci, cela se fera avec l’appui de la France du Président Emmanuel Macron qui a refusé, encore une fois de rencontrer Faure Gnassingbé. Une rencontre a bien été envisagée au début du mois de septembre mais a vite été annulée. Selon Afrika Stratégies, « le Président togolais au pouvoir depuis 15 ans est le seul chef d’Etat ouest-africain à ne pas être reçu par Macron 1 ». En effet, ce refus aurait conduit Faure Gnassingbé à reporter son « annonce » de candidat d’UNIR à la présidentielle de 2020. Cette annonce devait intervenir après avoir été « adoubé » par le Président français qui n’est pas tombé dans le piège. Le citoyen togolais reste malgré tout divisé quant à soutenir la perpétuation d’un régime qui n’a fait que rendre la vie exécrable pour plus de 60 % de pauvres avec près de 28 % de chômeurs effectifs et près de 40 % de la population qui n’ont de toilettes que la nature 2.
2. TOGOLAIS, TOGOLAISE : A QUELLE CATÉGORIE APPARTIENS TU ?
Le Togo est coupé en trois catégories d’individus :
Première catégorie : il y a ceux et celles qui veulent que ce système perdure et usent de tous les stratagèmes pour mystifier et tromper le Peuple togolais, trop patient à leur égard ;
Deuxième catégorie : il y a ceux et celles qui ne veulent plus de ce système et prônent l’alternance sauf que personne ne met un projet de société commun sur le Togo de l’alternance ;
Troisième catégorie : il y a les hypocrites et opportunistes qui naviguent entre deux camps selon leurs intérêts, et paradoxalement, c’est la grande majorité, qui prétendent souvent ne pas faire de la politique, ou être neutre, ou encore être du « centre ».
La résilience de cette troisième catégorie de Togolais et Togolaises, y compris dans la Diaspora, a permis la perpétuation d’un système de la contre-vérité des urnes et l’alignement sur les injustices d’un pouvoir violent, brutal et autocrate. La responsabilité de chacun est donc bien engagée.
C’est donc collectivement que la solution pourra être trouvée. Mais cela ne pourra pas se faire avec des citoyens alignés sur Faure Gnassingbé et le système RPT/UNIR vieux de 53 ans. Le mélange des genres n’est jamais efficace en politique. Il faut des citoyens indépendants du système RPT/UNIR et ces derniers doivent avoir l’hypocrisie en horreur. C’est donc d’un engagement non théorique dont il est question ici. L’indépendance devra primer et la présentation d’un projet de société commun et alternatif au Peuple togolais comme gage d’engagement pour une alternance.
Il ne faut donc pas que le Peuple togolais s’engage derrière des individus, mais bien derrière un programme de société commun alternatif que va proposer l’individu qui aspire à l’alternance au Togo. Aussi, certains citoyens togolais doivent cesser de s’aligner derrière des individus comme des moutons de panurge, s’ils désirent faire partie de la vague de l’alternance spirituelle, éthique, politique, économique, environnementale, sociale, culturelle qui est en train de se dessiner, malgré les forces réactionnaires. Bref c’est une alternance sociétale qui se profile à l’horizon.
3. NE PLUS AVOIR PEUR DE LA CAPACITÉ DE NUISANCE DE FAURE GNASSINGBÉ ET SON SYSTÈME
Le Peuple togolais a toujours résisté à l’oppression, coloniale, puis de la dictature des Gnassingbé. Mais face aux nombreux abus et de contournement de la Constitution togolaise choisie par le Peuple togolais en 1992, la désobéissance civile, le combat à main nue, les dialogues politiques sans lendemain, les marches successives sans projet de société commun au Peuple togolais sont des espaces de contestations réussies, mais témoignent de l’inefficacité de l’approche collective. Il est vrai que l’hypocrisie des uns et la brutalité et la violence de ceux qui sont au pouvoir ont conduit à revoir les stratégies de lutte.
La capacité de nuisance de Faure Gnassingbé et son système militaro-civil-ésotérique fait peur au citoyen togolais qui a choisi, parfois par dépit, de se taire, d’ignorer, ou de rejoindre le système pour être à l’abri des coups tordus et brutaux du régime. Mais, plus le temps passe, plus le système RPT/UNIR se renforce au point d’avoir plus de dissidents frustrés en son sein que de réels partisans qui soutiennent les pratiques anti-démocratiques et l’abus et l’usurpation du droit pour justifier l’autocratie et le maintien au pouvoir.
4. RASSEMBLER LE PEUPLE TOGOLAIS RESTÉ « INDÉPENDANT »
Alors, il est temps pour la partie du Peuple togolais qui est restée indépendante du système RPT/UNIR et des relations personnelles avec Faure Gnassingbé et ses auxiliaires convaincus ou hypocrites, de comprendre que ce n’est pas en vociférant au Togo et dans le monde qu’un secours leur parviendra. Les manifestations sont utiles mais sont inefficaces si celles-ci ne reposent pas sur un projet de société commun et alternatif à celui de la mouvance présidentielle.
La partie du Peuple togolais qui est restée indépendante doit s’organiser.
Quelques pistes sont fournies par RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA mais ne sont pas exhaustives. Par exemple, croire que les actions d’affirmation du « NON POUR LE 4e MANDAT DE FAURE GNASSINGBÉ » va dédouaner chacun des citoyens qui le scandent de contribuer de manière intelligente, structurée et collective pour une efficacité de la lutte est un leurre.
Il convient d’assortir une nouvelle approche d’un projet politique avant que les déceptions et frustrations en perspective ne viennent transformer le Togo en pays de la vengeance de proximité. Il est proposé au Peuple togolais de ne pas se faire avoir par des politiciens qui ont neutralisé sa lutte pour l’alternance. En effet, certains de ces politiciens ne disposent pas d’une alternative crédible et parfois aussi, de ressources humaines compétentes et indépendantes du pouvoir RPT/UNIR. Certains ont littéralement trahi le Peuple togolais depuis le début. Le Peuple dupé saura les reconnaître et se détourner d’eux ou d’elles.
Encore faut-il que chaque citoyen togolais soit capable de distinguer entre les « indépendants » et les « non-indépendants » !
En fait, chacun doit se poser la question si tel responsable politique est aligné ou pas sur le système de Faure Gnassingbé, et surtout s’il -ou elle- est financé(e) par ce système. Car toute compromission avec ce système conduit à des stratégies de neutralisation de la lutte pour l’alternance. Autrement dit, s’il est vrai que « l’on reconnait le moine à son habit », il faut se faire à l’idée que « l’habit ne fait pas le moine ». Concrètement, ce n’est pas parce qu’un responsable politique parle d’alternance -ou de changement- y compris au sein du RPT/UNIR ou avec ce parti, qu’il ou elle va mettre cela en pratique une fois qu’il ou elle aura obtenu le suffrage de ses concitoyens, trop souvent encore par la contrevérité des urnes. La vigilance du citoyen togolais est de mise. Aller aux élections truquées d’avance, c’est légitimer le système de Faure Gnassingbé ! Le Peuple togolais ne dira pas qu’il n’a pas été prévenu après ses nombreuses déconvenues lors des élections passées.
La seule mission efficace aujourd’hui avant les élections présidentielles de 2020 est de rassembler le Peuple togolais resté « indépendant ». La question est de savoir qui veut, qui peut et qui souhaite réellement le faire ? ou plutôt qui est contre et s’y oppose directement ou indirectement ? Ne pas répondre à cette question pour chaque citoyen togolais, c’est se compromettre lors des élections présidentielles de 2020 ! Certains ne sont pas à une compromission près !
5. LE PEUPLE TOGOLAIS VEUT-IL ENCORE SE COMPROMETTRE EN 2020 ?
Le RPT/UNIR est un système tentaculaire fondé sur l’abus du pouvoir et l’abus du droit qui a compris que de nombreux citoyens togolais, y compris dans la Diaspora, peuvent facilement être achetés. Ce n’est qu’une question de prix, surtout si la pauvreté, conjoncturelle ou structurelle, a fini par rendre le terrain propice à toutes les compromissions. Certains membres de la Diaspora retournés au Togo et au chômage se garderaient bien de ne pas parler au nom d’une Diaspora togolaise plurielle et indépendante, et faire croire à une Diaspora alignée sur Faure Gnassingbé.
Le système RPT/UNIR, et plus particulièrement celui de la mouvance présidentielle, connaît bien une partie du Peuple togolais. Les représentants de ce système savent qu’une fois quelques crises de colères passagères passées, justifiées par un ras-le-bol généralisé, il suffit d’offrir un faux semblant de « pardon ». Ensuite, il suffit de faire croire à une prise en compte minimaliste des revendications, pour que ce même citoyen togolais se laisse bercer et berner par des paroles qui s’envolent et ne trouvent en fait jamais de réalisations concrètes, ou à défaut à peine 10 %. Le coup de l’intervention de la CEDEAO pour résoudre la crise togolaise est un exemple à méditer amplement et sans modération. Mais la CEDEAO pouvait être soutenir des individus dits de l’opposition qui n’avaient même pas un projet de société commun et alternatif à celui de Faure Gnassingbé ?
Il y a plus grave. On peut comprendre que la partie de la population peu informée se fasse avoir. Mais on ne peut l’accepter de certains dirigeants politiques de l’opposition.
Surtout s’il s’agit des principaux dirigeants de l’opposition qui, après 28 dialogues avec le pouvoir RPT/UNIR, se font rouler dans la farine de manioc et viennent encore demander au Peuple togolais de leur faire confiance pour leur refaire le même coup. Ils choisissent ainsi de passer par pertes et profits les morts, les blessés, les prisonniers politiques et bien sûr oublient de mettre en pratique l’alternance et la démocratie au sein de leurs propres partis politiques. Il faut croire que le Peuple togolais dans sa grande majorité, ne peut se cacher derrière les militaires, la coercition et la brutalité du pouvoir RPT/UNIR et son chef. Mais, cela ne va pas empêcher le Peuple de finir par réagir, enfin en exigeant la confrontation entre le projet de société de Faure Gnassingbé et le Projet de société commun alternatif.
6. LA SUPERCHERIE DES PARTENAIRES DE LA CONTRE-VERITÉS DES URNES
Il est vrai que pour que cette supercherie puisse advenir, il a fallu l’intervention ourdie de partenaires non pas au développement, mais des partenaires de la contre-vérité des urnes. Il s’agit principalement et discrètement d’interventions de structures étrangères comme des présidents de pays voisins au Togo, des institutions régionales (UEMOA, CEDEAO, Union Européenne, Union africaine), des institutions bilatérales (France, Allemagne, Etats-Unis), des institutions internationales (Organisation internationale de la Francophonie, l’Organisation des Nations et ses démembrements comme le PNUD), les institutions de financement des déficits budgétaires (le Fond monétaire international), etc.
Toutes ces institutions ne veulent pas de changement. Certaines de ces institutions ne sont intéressées que par le retour sur investissement sous toutes les formes pour eux-mêmes ou pour les groupes de pression, -publiques ou privées- qu’elles sont censées représenter ou défendre les intérêts au Togo. Autrement dit, elles ne sont pas au Togo pour défendre les intérêts du Peuple togolais. Malheureusement, c’est justement la compréhension inverse qui circulait au Togo jusqu’à un passé récent. Quelle grande naïveté !
Le Peuple togolais, et surtout les dirigeants dits de l’opposition, continuent à croire en toutes ces institutions qui ont systématiquement légitimer la contre-vérité des urnes au Togo. Si cela devait perdurer, c’est que le Peuple togolais lui-même doit se poser des questions sur son propre comportement. Elle souffrirait d’une forme avancée de schizophrénie dont les remèdes ne se trouvent que dans la contribution à un projet de société commun pour faire émerger des personnalités communes pour le porter.
7. CEUX QUI RALENTISSENT LA LUTTE DE LIBÉRATION DU TOGO
Les candidats partant en rang dispersés dont le projet de société reste vague et flou, risquent rapidement de se faire « phagocyter », voire « cannibaliser » par Faure Gnassingbé et son système militaro-civil-ésotérique.
Bien sûr, il ne faut pas oublier les diverses entités religieuses qui se sont spécialisées dans la temporisation quand il ne s’agit pas du ralentissement de la lutte au point de croire que le Togo tourne au « ralenti » dès qu’il s’agit d’avancer vers les alternances. Il n’y a d’ailleurs pas d’alternance démocratique crédible à la tête des dirigeants religieux quelles que soient les obédiences, y compris au sein des structures ésotériques, pro- ou anti-Dieu.
Dieu ne peut être contre la vérité des urnes. Personne ne peut faire croire au citoyen togolais que la démocratie, la vérité des urnes et la vérité des comptes publiques sont difficiles à mettre en œuvre au Togo.
Bref, la vérité, tout court, est devenue tabou au Togo, tant dans la vie de la cité que dans les familles. Le pire est que chacun s’en accommode. Et ces gens veulent aller au paradis « en ascenseur ». Là aussi, une partie du Peuple togolais continue de croire que sans s’organiser afin d’adopter un projet de société commun et alternatif sur l’avenir du Togo, elle pourra trouver une solution à l’alternance au Togo. En réalité, ceux qui veulent aller au paradis pourraient avoir même des difficultés pour trouver un « zémidjan 3 » pour les y transporter. Et encore moins, ce ne sera pas les bons d’essence transmis par des agents du pouvoir ou ceux d’une fausse opposition qui pourront les y aider.
Autrement dit, la question est de savoir pourquoi chacun croit qu’en se taisant, qu’en ne luttant pas individuellement, collectivement, au plan national et international avec la Diaspora plurielle indépendante et aussi avec d’autres structures d’organisation de la lutte pour la démocratie qui n’exclut pas le Peuple à la base, il ou elle verra la solution jaillir comme par magie.
Les Togolais et Togolaises sont-ils donc trop superstitieux ? Sont-ils trop peureux ? Sont-ils trop carriéristes ? Sont-ils trop soucieux de sauver d’abord leurs intérêts personnels et individuels aux dépens des intérêts collectifs et du Togo ? Chacun devra y répondre ! La victoire ou l’échec de la lutte en dépend. Croire que la politique se résume à satisfaire les intérêts de tous est une erreur. La politique suppose des choix clairs et le Peuple doit pouvoir avoir la possibilité d’exercer son choix souverain. Ce n’est pas le cas au Togo.
8. LE CONSTAT AMER DES STRATÉGIES DE NEUTRALISATION DE LA LUTTE DU PEUPLE TOGOLAIS
RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA constate que cela fera en 2020, près de 53 ans que le système militaro-civil-ésotérique des Gnassingbé et du RPT/UNIR est fondé et fonctionne sur la gouvernance de la contrevérité des urnes au Togo.
Face à cette contrevérité des urnes, certains responsables politiques dits de l’opposition, d’autres se déclarant « centristes », et d’autres encore résolument RPT/UNIR ont choisi soit de :
s’aligner ostentatoirement ou discrètement sur le système RPT/UNIR ;
faire semblant d’être un opposant afin de légitimer le système RPT/UNIR et la mauvaise gouvernance économique, sociale, environnementale et culturelle qui l’accompagnent, non sans des retours sous des formes aussi diverses que bénéfiques au plan matériel (argent, carrière, ésotérisme, etc.) ;
s’organiser pour participer à toutes les élections qui permettent de légitimer le système RPT/UNIR dont ils tirent des bénéfices, souvent en espèces sonnantes, sur le dos des populations ;
transformer un dicton togolais faux à savoir « trop de viandes ne gâtent pas la sauce » en une option politique que recouvrent les différentes variantes de « gouvernance d’union nationale », autrement dit faire alliance d’une manière ou d’une autre avec le RPT/UNIR et ses alliés structurels ou de circonstances.
Le problème au Togo est que « trop de viandes gâtent la sauce ».
9. UNE SOLUTION EFFICACE POUR RELANCER LA LUTTE DU PEUPLE TOGOLAIS
RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA ne peut croire qu’en 2020 lors des élections présidentielles, le Peuple togolais va encore se retrouver à contester des élections de la contrevérité des urnes alors que Faure Gnassingbé ou son « remplaçant » aura annoncé qu’il ou elle a gagné au premier tour, et éventuellement au second tour s’il est courageux, de ces élections, ce après 53 ans d’autocratie.
Aussi, RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA rappellent que chacun doit se préparer pour qu’un évènement d’une ampleur inouïe se produise au Togo. Il s’agit de s’assurer d’avoir fait, chacun à son niveau, ce qui va permettre d’avoir de manière concomitante, ce à une date que seule Dieu peut savoir, une partie des travaux d’organisation et de préparation à l’alternance politique au Togo à savoir :
la mise en œuvre de la désobéissance civile et militaire telle que le prévoit la Constitution originelle de 1992 adoptée par le Peuple togolais ;
la présentation du projet de société commun et alternatif sur l’avenir du Togo ;
la proposition d’un programme de gouvernement pour le retour de la vérité des urnes et des comptes publics au Togo ;
l’organisation de conférences inclusives pour assurer la participation de chaque citoyen volontaire, engagé et indépendant du pouvoir RPT/UNIR pour contribuer à la partie décentralisée du projet de société commun ;
la présentation du projet de société commun sur l’avenir du Togo et la proposition de programme de gouvernement qui va l’accompagner aux véritables partenaires africains, internationaux non opportunistes du Peuple togolais avec une demande de soutien financier et de protection sécuritaire et militaire avant, pendant et après la période de transition ;
l’impossible interruption de l’insurrection populaire alternative à la démission de Faure Gnassingbé et ses lieutenants militaires, civils et ésotériques y compris dans l’opposition togolaise ;
l’organisation d’assemblées nationales, à l’instar d’une Constituante, par la partie indépendante du Peuple togolais pour désigner et valider des personnalités intègres, compétentes, éthiques et capables de leadership pour une période de relèvement et de rétablissement de la conscience de l’organisation de la cité sur des bases éthiques et démocratiques.
A défaut, rien n’empêchera Faure Gnassingbé et le système RPT/UNIR de se présenter, d’être une nouvelle fois réélus sans vérité des urnes dès le premier tour des élections présidentielles de 2020. Ce qui ne manquera pas de créer de graves désillusions. RPT/UNIR a 53 ans d’expérience en matière de fraude électorale. La contrevérité des urnes ne peut devenir la normalité au Togo et la vérité des urnes, une anormalité. Le Peuple togolais doit pouvoir en décider.
L’avenir du Togo dépend en effet de l’engagement de chacun, mais surtout d’une volonté de faire des offres politiques communes, crédibles, ce sur une base démocratique et citoyenne.
RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA feront leur part dans la contribution à l’alternance sans hypocrisie au Togo.
RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA restent disponibles pour proposer un projet de société commun et organiser sa vulgarisation à des fins d’adhésions et d’organisation de la dynamique de lutte pour la liberté.
Le 23 septembre 2019.
La Direction du :
Réseau de Coordination de la Diaspora Togolaise Indépendante (RCDTI) et du
Collectif pour la Vérité des Urnes-Diaspora Togo (CVU-TOGO-DIASPORA)
Comité de Rédaction RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA :
Dr. Yves Ekoué AMAÏZO
Jean Pierre Akoete BALIKPO
François FABREGAT
Apelete Félix KODJO
Antoine Koffi OKOUTA
Dr. Antoine RANDOLPH
Contact et Coordination : [email protected] et [email protected]
Note : Toutes les personnalités ou associations qui souhaitent être signataires des textes de RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA peuvent le faire en écrivant par courrier électronique à l’adresse ci-dessous. Ils ou elles auront l’occasion de participer à l’une ou l’autre des téléconférences fondant notre démocratie participative et proposer des solutions dans le cadre du projet commun de société pour l’avenir du Togo.
© RCDTI & CVU-TOGO-DIASPORA
Réseau de Coordination de la Diaspora Togolaise Indépendante (RCDTI)
Notes:
1. Max-Savi, C. (2019). « Togo/France : Macron et Gnassingbé, les revers de la pilule qui ne passe pas ». In Afrika Stratégies France. 17 septembre 2019, mise à jour, le 20 septembre 2019. Accédé le 21 septembre 2019. Voir http://www.afrikastrategies.fr/2019/09/17/togo-france-macron-et-gnassing… ↩
2. Gouvernement togolais (2016). Profil de la pauvreté 2006, 2011, 2015. Avril 2016. Ministère de la planification et du développement. Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques. Accédé le 20 septembre 2019. Voir http://www.stat-togo.org/contenu/pdf/pb/pb-rap-profil-pauvrete-tg-2015.pdf ↩
3. Un taxi moto. ↩
Source : www.icilome.com