Officiellement, il s’agissait pour le Président du Togo d’aborder avec son homologue ivoirien, les questions liées au phénomène crucial du terrorisme dans la sous région ouest africaine.
Mais dans les déclarations du président togolais, il suffit d’analyser entre les lignes pour se rendre à l’évidence qu’il s’agit en effet, de revoir l’angle d’approche dans la résolution des crises qui règnent présentement en triomphe dans cette sous-région. Lorsqu’il dit notamment, que la vocation de la CEDEAO est d’ordre économique et que les crises actuelles sont transitoires et qu’il faudrait garder le cap en ce qui concerne les échanges avec les autorités actuelles des pays comme le Mali, la Guinée et la Burkina Faso, en leur qualité de premiers responsables passagers de ces pays, il a ainsi tout dit du but réel du voyage.
En effet l’on sait que la ligne dure initiée et entretenue par la CEDEAO contre le Mali notamment, est tenue d’une main de fer par la Côte d’Ivoire. Alassane Ouattara a pratiquement en aversion évidente, les autorités maliennes actuelles et il active avec une redoutable hargne la CEDEAO pour des actions punitives rigoureuses contre ce pays et son peuple.
A l’inverse, Faure Gnassingbé, a plutôt une démarche contraire qui s’oppose, désormais ouvertement, à la logique des sanctions aveugles.Alors question : les deux hommes ont-ils finalement réussi à s’entendre sur la ligne de conduite, ont-ils pu s’harmoniser sur une position?
Si oui laquelle, le maintien des sanctions ou leur levée, ne serait-ce que par souci de cohérence et de respect des principes démocratiques en obéissant à l’ordre donné par la cour de justice de l’UEMOA concernant la levée provisoire de celles-ci ?
Le temps nous le dira!
Luc Abaki
Source : icilome.com