Faure Gnassingbé cherche un interlocuteur pour le dialogue

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Reçu hier par son homologue ivoirien à Abidjan, dans le cadre d’une « visite d’amitié et de travail » Faure Gnassingbé a déclaré que « Pour dialoguer, il faut être à deux ». Une manière de renvoyer la balle dans le camp de ses opposants.

Au cours de cette « visite d’amitié et de travail » en Côte d’Ivoire, le chef de l’Etat togolais était accompagné de son ministre de la Justice, Puis Agbétomey ; du ministre de la Fonction publique, du travail et de la réforme administrative et de son conseiller, Djossou Semondi.

Selon jeuneafrique.com, il s’est agi pour les deux présidents, d’« échanger sur les questions relatives à la sécurité dans le Sahel et préparer … le futur sommet Union Africaine –Union européenne prévu les 29 et 30 novembre prochain à Abidjan ».

Alassane Dramane Ouattara et Faure Gnassingbé ont abordé également la crise togolaise enlisée depuis trois mois. Alors que son pouvoir vacille, le chef de l’Etat togolais donne l’impression de maîtriser la situation.

Et dans la capitale ivoirienne, il tance même la coalition de l’opposition. « Quelles que soient les situations, les évolutions, tout va se terminer par un dialogue. Ce dialogue est en cours de préparation. Pour dialoguer, il faut être deux, ma seule voix ne suffit pas », confié-t-il dans des propos rapportés par jeuneafrique.com.

En clair, Faure Gnassingbé renvoie « la responsabilité de l’impasse actuelle à l’opposition », précise le site internet du journal panafricain.

Le dialogue en vue, se tiendra, affirment les sources bien renseignées, dans les jours à venir.

La coalition de l’opposition exige le retour à la Constitution de 1992, la libération des détenus politiques sans conditions, le vote de la diaspora, entre autres.

A.H.

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