Le premier Forum sur l’économie bleue en Afrique s’est déroulé il y a quelques jours à Londres. Premier événement du genre après le sommet extraordinaire de l’Union africaine sur la sécurité maritime qui s’était tenu à Lomé en octobre 2016. Un sommet au cours duquel l’économie bleue avait tenu une large place.
A Londres, les participants ont souligné que le continent devait travailler de concert à un niveau régional et national pour mettre en place et, plus important encore, mettre en œuvre un système de gouvernance maritime durable susceptible de profiter à l’ensemble des pays africains.
Le Forum a accueilli des experts internationaux et des ministres africains pour débattre de la contribution économique des océans dans le contexte de l’Agenda 2063 de l’UA et des Objectifs de développement durable des Nations Unies.
Stanislas Baba, conseiller à la présidence togolaise et président du Haut Conseil pour la Mer (HCM), participait aux débats.
Les sujets de discussion ont couvert aussi bien la pêche illicite, non déclarée et non règlementée (IUU) que la sécurité maritime, la gouvernance des océans et le rôle des services de l’écosystème dans les pêcheries et l’aquaculture.
Les conférenciers ont convenu du besoin d’un financement innovant pour commencer à développer l’économie bleue en Afrique à une échelle plus large, non seulement de la part des gouvernements, mais aussi du secteur privé.
Des données pertinentes et plus de recherche sont nécessaires pour mettre au point des politiques, en particulier en ce qui concerne le changement climatique. L’éducation de la jeunesse africaine est également primordiale pour façonner l’économie bleue, qui a la capacité de fournir des emplois extrêmement nécessaires sur l’ensemble du continent.
38 pays africains ont une façade maritime.
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