La Dynamique monseigneur Kpodzro (MDK) dans sa récente sortie affirme vouloir discuter avec le pouvoir sous la houlette des Nations unies. Au même moment, d’autres partis politiques poursuivent des échanges au sein de la Concertation nationale des acteurs politiques (CNAP). C’est donc un manque de respect que de vouloir un traitement de faveur. Le professeur Wolou Komi, premier secrétaire du Pacte socialiste pour le renouveau (PSR), ne voit pas l’utilité d’une intervention extérieure.
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En vertu de quoi la DMK voudrait discuter directement avec le pouvoir par l’intermédiaire des Nations unies ? Elle dont les membres s’entredéchirent pour des histoires d’argent ? De quel rapport de force dispose-t-elle à ce jour pour solliciter une médiation internationale ?
Est-ce juste une façon de se donner de l’importance ? Et qu’est-ce qui donne cette importance à la DMK ? le fait d’aller exposer monseigneur Philippe Fanoko Kpodzro au siège de la Commission européenne à Bruxelles ? ou plutôt, ce sont les messages relayés à longueur de journée sur twitter concernant une prétendue légitimité d’Agbéyomé Kodjo à diriger le Togo ?
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En 2018, sur insistance de l’opposition, une médiation a été organisée par la Cedeao. Mais qu’en a-t-on fait ? L’opposition togolaise peut-elle aujourd’hui faire le bilan à ses militants, si tant est que ceux-ci sont aussi lucides… à la suite de la médiation des présidents ghanéen Nana Akufo-Addo et guinéen, professeur Alpha Kondé, l’on a vu comment l’opposition togolaise avait tout perdu en voulant trop gagner.
Aujourd’hui, alors que le climat politique est plutôt apaisé et qu’il y a eu beaucoup d’avancées dans la quête de plus de cohésion sociale et de développement, certains nostalgiques veulent un retour en arrière. On entend même souvent un leader comme Nathanaël Olympio, président du Parti des Togolais affirmé fièrement que la rue ne devrait plus tarder à gronder. Visiblement, certains n’ont que cela comme stratégie politique.
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Ils refusent d’aller jauger leur popularité dans les urnes et n’attendent que des manifestations pour sortir de leurs trous. Ensuite, c’est pour se battre autour des sachets d’argent. C’est vraiment assez réducteur. Heureusement qu’il y a encore des leaders comme le professeur Wolou Komi pour faire la part des choses.
«Pour que nous puissions réellement avancer, il nous faut réellement discuter entre nous. C’est à nous de décider ce que nous voulons », a-t-il indiqué samedi dernier au micro d’une radio locale. Parlant de dialogue, le groupe des 5 a d’ailleurs déjà demandé à la DMK de se joindre à la CNAP pour la poursuite des discussions. Le professeur Wolou reconnaît que lorsque la volonté a été au rendez-vous, des résultats probants ont souvent été obtenus.
Togo Matin No 902
Source : Togoweb.net