Le responsable communication de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) revient sur le discours de Faure Gnassingbé prononcé à l’occasion de la célébration du 27 avril. Il parle de provocation.
L’intervention de Faure Gnassingbé dans le cadre de la célébration du 58ième anniversaire de la fête de l’indépendance continue de faire des vagues. Eric Dupuy analyse ledit discours et conclut que le chef de l’Etat est à l’antipode du conteste actuel de crise politique.
En effet, le supposé plus policé des rejetons de Gnassingbé Eyadema estime que le calendrier électoral se tiendra cette année. Au moment même où les travaux du 27ième dialogue censés déboucher sur l’assainissement du cadre électoral sont au point mort.
Ce cadre l’ANC parle de « propos inexacts et provocateurs du Chef de l’Etat à travers son message du 27 avril 2018 ». Et d’ajouter : « Soit celui qui l’a écrit n’est pas au parfum des réalités togolaises ou il a voulu plaire au Prince ».
Le chargé à la communication de l’ANC y relève également « un déni de la réalité, des contorsions, de la provocation » parce que, précise-t-il, on ne peut parler de la tenue des élections qu’après les résultats des pourparlers dont les travaux sont actuellement suspendus.
« Dès le départ, il (Faure Gnassingbé, NDLR) sait qu’il va faire du forcing pour faire ce qu’il veut faire. Il a déjà préparé les élections, les résultats et il veut nous les servir sur un plateau. C’est de l’irresponsabilité et de l’insulte à son peuple », assène-t-il.
Les élections, à l’étape actuelle, « ne seront pas une solution à la crise » politique enlisée depuis le 19 août 2017, ajoute-t-il, tout en rappelant que la Coalition des 14 va poursuivre ses manifestations populaires.
A.H.
Source : www.icilome.com