Equilibrer la participation des femmes et des hommes dans les instances décisionnelles

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La Fondation Piscare donne le ton à la célébration de la prochaine journée internationale de la femme au Togo. En prélude à la journée du 08 mars, l’ONG  qui s’occupe de la sauvegarde, de la mise  à disposition publique et la valorisation des acquis et expériences en matière de politiques publiques, a organisé vendredi à Lomé une conférence-débat sur le thème : « Promouvoir la mixité : la place des femmes dans les lieux de discussions ». L’initiative vise essentiellement à promouvoir la participation équilibrée des femmes et des hommes dans les instances décisionnelles. 

La conférence- débat du fait qu’elle anticipe la célébration de la  journée du 08 mars prochain au Togo s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui à l’Efficacité des Politiques publiques et de développement au Togo (PAEP-Togo). Un projet qui consiste à renforcer les capacités de plusieurs organisations publiques et privées sur les thématiques du développement.

Avec l’activité du jour, Piscare entend recentrer le débat sur l’équité genre, qui selon elle,  est indispensable pour le développement.

« Nous avons constaté que beaucoup de politiques volontaristes qui parlent d’égalité de sexe sont exécutées mais nous n’observons pas de changement réel. Nous voulons une fois encore susciter le débat pour que la prise de conscience  soit continue et perpétuelle », a révélé Patrick Agblemagnon, Conseiller technique de la Fondation.

Les participants provenant des institutions étatiques et non étatiques et des personnes ressources ont été tenus en haleine par Jean Paul Atale et Claire Quenum respectivement sur le thème « Promouvoir la mixité : enjeux socioéconomiques et politiques » et «  la mixité en pratique : la place des femmes dans les lieux de décision ».

Pour Mme Quenum, la mixité est une réalité de la vie. C’est qu’il y a lieu de chercher c’est la mixité réussie, c’est-à-dire  que femmes et hommes arrivent à se compléter. Cette complémentarité, souligne la défenseure des droits de l’homme crée l’harmonie et la cohésion dans la société.

« Je ne pense pas qu’il y a un réel problème  de mixité au Togo. Nous sommes ensemble. Cependant  il y a  la discrimination, les violations  des droits humains, le non-respect de la personne humaine et le non-respect de la dignité humaine », a-t-elle ajouté.

La prochaine conférence de la Fondation sur le PAEP-Togo est annoncée sur le 09 mars.

TogoBreakingNews.info