L’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques et Démographiques (INSEED) en collaboration avec le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) et le Fonds Mondial, a procédé jeudi 29 mars 2018, à la présentation des résultats de l’Enquête sur les Indicateurs du Paludisme au Togo (EIPT 2017).
Réalisée du 18 septembre au 14 novembre 2017 sur toute l’étendue du territoire national, la première enquête sur l’indication du paludisme, a confié à l’Agence de presse AfreePress, le Coordonnateur du Programme National de Lutte Contre le Paludisme, ATCHA Obou-Tina, a permis de cibler près de 5.000 ménages et tester près de 3.000 enfants de 6-59 mois pour l’anémie et le paludisme.
La proportion d’enfants fébriles ayant reçu un antipaludique avec une combinaison thérapeutique à base d’artémisinine (CTA) a augmenté de 50% en 2013-2014 à 76% en 2017. La proportion de femmes enceintes ayant reçu au moins deux doses de SP comme traitement préventif intermittent pendant la grossesse (TPIg) a aussi augmenté, passant de 57% en 2013-2014 à 68% en 2017.
« Les résultats montrent que le Togo a fait un progrès dans la lutte contre le paludisme », a-t-il fait savoir indiquant que 85% des ménages possèdent au moins une moustiquaire imprégnée d’insecticide (MII) en 2017, contre 65% en 2013-2014.
Une augmentation significative saluée par le Représentant du Directeur Général de INSEED, Bandje Atcharé Kossivi. Ces résultats ont été atteints grâce aux efforts du gouvernement en appui avec ses partenaires notamment, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds mondial.
L’EIPT de 2017, a fait savoir le Représentant du Ministère de la Santé, TOMEKLOE Agbéko, fournit des données globales sur l’état actuel de la lutte contre le paludisme au Togo. Ces données, a-t-il rassuré, permettront au gouvernement de voir les progrès réalisés et de définir de nouvelles stratégies pour lutter contre le paludisme au Togo.
Raphaël A.
Source : www.icilome.com