En prison pour la justice

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Tout semble dire qu’au Togo, réclamer ses droits constitue un délit qui doit être puni par la loi. L’illustration se fait encore remarquée dans l’arrestation et l’emprisonnement des trois élèves de Dapaong.

Aujourd’hui, toutes les voix s’élèvent pour exiger la libération de ces élèves, même si leurs enseignants pour qui ils se battaient se taisent devant une promesse (peu enviable) du gouvernement. Puisque nombre de Togolais sont surpris du fait que les syndicats ont levé le mot d’ordre de grève, bien que ces enfants croupissent toujours en prison.

Kanfoire Kinansoa, 18 ans, en classe de Troisième, Gbiak Mindabe, 17 ans, en classe de quatrième, Kanloklare Sayabia, 17 ans, en classe de quatrième, tous au CEG Yembour, n’ont fait que réclamer leurs droits.

On a l’impression que ces enfants ont été sacrifiés sur l’autel de la prime que le gouvernement promet aux enseignants pour le 1er avril prochain. Les enseignants, sentant déjà l’odeur de l’argent, préfèrent rester tranquilles, en attendant de toucher la cagnotte.

Triste pour ces enfants !

I.K

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