Les enseignants du primaire et secondaire du secteur public menacent de débrayer, si le gouvernement ne leur reverse pas les précomptes des mois de novembre et décembre 2016 et ceux de janvier et février 2017.
Les grévistes avaient accepté reprendre les cours et même les chapitres sautés en temps de débrayage à condition que leur employeur leur restitue les précomptes prélevés sur leurs salaires. La date butoir pour que le gouvernement s’exécute était fin avril 2017. Ce délai est passé sans que le corps enseignant ne trouve satisfaction.
La Coordination des syndicats de l’éducation du Togo (CSET), dans une correspondance adressée à leurs deux ministères de tutelle, menace. Elle regrette que « rien n’a été fait en dépit de leur esprit d’apaisement ».
« Il est notoirement injuste que l’année soit prolongée pour assurer les cours sans le reversement des précomptes pourtant promis à la veille de notre trêve », rappellent les syndicats.
La CSET rappelle au gouvernement de tenir sa promesse sinon elle boycottera purement et simplement toute forme d’évaluation, de surveillance, de saisie de notes de bulletins et du cahier de déroulement des deuxièmes trimestre et semestre ».
Elle demande à son employeur de « faire diligence pour régler ce problème afin que l’année scolaire rééchelonnée ne connaisse plus de perturbations ».
A.H.
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