Pris de passion très tôt pour la toile, il en fera un métier plus tard. S’il ne fait pas de bruit autour de lui, c’est parce que, confie-t-il, les plus belles œuvres se réalisent dans l’ombre.
Edoh d’Almeida, puisque de lui qu’il s’agit, consacre une partie importante de son temps à accoucher sur les tableaux les maux qui minent la société, l’amour du prochain, entre autres.
Passé par le centre de formation « Art Modesty » d’Avé Maria à Lomé, l’artiste, ayant la quarantaine bien entamé aujourd’hui, a dessiné pendant longtemps dans l’anonymat. A peine qu’il existe des traces de son exposition de 1996 au Centre culturel français (CCF) devenu Institut français du Togo (IFT) de Lomé.
Le dicton ‘’Pour mieux vivre, il faut vivre cacher’’ semble le caractériser le mieux bien qu’il soit un homme jovial, affable, courtois et curieux. Pourquoi finalement avoir accepté de se faire connaître de l’opinion ?
« Il est temps que le public découvre et apprécie mes œuvres », répond sans hésitation celui qui vénère presque Picasso et adore son compatriote et aîné dans la matière, un certain Jimi Hope.
Le tournant dans sa vie artistique n’étonne guère son ami Kokou Ekouagou, lui aussi artiste qui lui a d’ailleurs conseillé de se livrer, de se faire découvrir. « Le moment est venu de tourner une page et d’ouvrir une nouvelle en participant de façon régulière aux expositions, aux invitations d’ici et d’ailleurs », promet-t-il.
S’il ne vit pas encore totalement de son art, il reste toutefois confiant qu’« avec courage, détermination, patience, les belles opportunités se présenteront ». Ce qui est important, renchérit M. d’Almeida, c’est d’être prêt à les saisir, à en profiter.
A.H.
Source : www.icilome.com