[Édito] Au Togo, le PND comme nouvelle boussole

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Le Togo est désormais dans une conjoncture favorable. Après les législatives de 2018, boycottées par l’opposition réunie au sein de la C14, l’accalmie est de retour. Même si nombre de Togolais et d’observateurs ont les yeux rivés sur la présidentielle de l’an prochain.

D’autant plus que la réforme constitutionnelle – entérinée par le Parlement –, qui prévoit la limitation du nombre de mandats présidentiels, permet également au chef de l’État, Faure Gnassingbé, de se présenter aux scrutins de 2020 et 2025.

En attendant ces échéances, les autorités accentuent leurs efforts pour conforter la reprise. « L’impact négatif de la crise de 2017 et l’ajustement budgétaire sévère qui en a découlé ont limité la croissance », résume la BAD. Après une quasi-paralysie provoquée par les tensions politiques, l’économie amorce donc un rebond.

Reprise économique

Et pour la deuxième année consécutive, la croissance promet d’être au beau fixe, avec un taux de 4,9 % attendu cette année. Les efforts consentis par Lomé pour assainir les finances publiques viennent d’être couronnés par l’agence américaine de notation Standard & Poor’s qui, dans sa première évaluation du

Jeune Afrique