La mort de Dodji Koutwati, assassiné dans la nuit du mercredi 22 avril dernier à Adakpamé (Lomé) par des corps habillés en patrouille dans la zone dans le cadre du couvre-feu, ne sera pas vaine. En tout cas, les autorités traditionnelles du quartier et la famille de la victime remuent ciel et terre pour que justice soit faite. « Justice doit être faite à Dodji », ne cessent de clamer des membres de la famille que la Rédaction d’iciLome suit de près depuis le début des événements.
En dehors des cérémonies qui se font dans le quartier par les prêtres traditionnels qui confirment que ce sont les corps habillés qui ont assassiné le jeune homme, et des enquêtes annoncées par le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Yark Damehame qui, aussi, a avoué la responsabilité des hommes en uniforme dans ce drame, la famille de la victime ne dort pas.
En effet, depuis la matinée du 23 avril où l’alerte a été donnée, les organisations de défense des droits de l’Homme ont multiplié les rencontres avec la famille endeuillée qui a montré sa disponibilité à poursuivre les auteurs de ce crime odieux. Ces organisations, notamment La Ligue togolaise des droits de l’Homme (LTDH) et l’Association des victimes de la torture au Togo (ASVITTO), aidées par des journalistes, ont mené des enquêtes –
Source : icilome.com