La caractéristique principale des veuves au Togo demeure leurs vulnérabilités, malgré les efforts entrepris par des bonnes volontés et le gouvernement. L’association Espérance et vie relance le débat sur cette problématique.
Le 23 juin de chaque année se célèbre la Journée mondiale des veuves. Pour l’édition de cette année, l’association Espérance et vie, a, au cours d’une rencontre organisée le jeudi 22 juin à Lomé, dénoncé les conditions inhumaines dans lesquelles se font les rites de veuvage, le vécu quotidien difficile des veuves…
L’objectif de cette rencontre est de sensibiliser l’opinion sur les droits de celles qui ont perdu leur mari afin qu’elles retrouvent la joie de vivre, afin d’éduquer les orphelins dans de bonnes conditions.
« Apprendre à partager, malgré la fragilité son histoire avec les autres. Réapprendre dans la solidarité avec d’autres personnes, l’espérance et la vie », a lancé la présidente de l’association, Marie Thérèse Poyodi, aux veuves.
Sans protection sociale, les veuves vivent dans des conditions précaires. Elles représenteraient 1/10 de la population togolaise, selon les enquêtes.
A.H.
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