Ce n’est un secret pour personne. Le dialogue inter-togolais censé résoudre la crise togolaise piétine. La question du retour à la Constitution de 1992, dans sa version originale, reste et demeure l’un des points d’achoppement. Au Front Citoyen Togo Debout, l’on estime qu’il faut avancer, qu’il faut poursuivre les discussions en laissant en jachère ce point de discorde.
Visiblement, les responsables du Front Citoyen Togo n’apprécient pas le fait que le dialogue soit suspendu à cause d’un désaccord entre la mouvance et la Coalition des 14 au sujet du retour à la Constitution de 1992 dans sa version originelle.
Pour le FCTD, la question relative au rétablissement de la Constitution de 1992 n’est pas le seul point inscrit au menu du dialogue. Il y a d’autres points aussi importants qui pourront faire avancer les discussions, notamment le point relatif à la révision du cadre électoral.
« Aujourd’hui, il y a un achoppement ou blocage sur la question du retour à la Constitution de 1992. Je ne dis pas qu’il faut abandonner ce point. Mais, le retour à la constitution de 1992 n’est pas le seul point inscrit au dialogue. Il faut avancer. Il y a d’autres points. Et l’un des points essentiels, c’est le cadre électoral. Il faut avancer pour voir si on peut aborder la question liée au cadre électoral. Donc en attendant de revenir sur le point concernant le retour à la constitution de 92, il faut avancer sur la question liée au cadre électoral », a proposé Me Raphaël kpandé-Adzaré, 2em porte-parole du FCTD.
Selon l’avocat, c’est aux facilitateurs (désignés pour résoudre la crise) de « donner le ton » pour faire avancer les travaux des pourparlers. « Je crois qu’on ne peut pas rester sur le seul point qui bloque l’évolution du dialogue », a-t-il déclaré.
L’ancien président de la Ligue togolaise des droits de l’Homme (LTDH) rejette les arguments du gouvernement selon lesquels, il faut organiser les élections dans les délais légaux. Pour lui, c’est seulement les réformes (électorales et constitutionnelles) obtenues à l’issue du dialogue qui pourront garantir une élection transparente au Togo. Raison de plus qu’il faille avancer les discussions en abordant la question liée au cadre électoral.
Source : www.icilome.com